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février 2012

Tendances

China Rykiel

Il y a quelques années, j’ai eu la chance de découvrir la maison Sonia Rykiel « de l’intérieur », une des dernières maisons de luxe indépendantes (la dernière ?) en France. Telle le village gaulois qui résiste à Rome, Sonia Rykiel n’était pas entrée dans le giron de PPR (Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent, Alexander Mc Queen…) ou de LVMH (Louis Vuitton, Kenzo, Emilio Pucci, Marc Jacobs, Berluti…). J’avais à l’époque été accueillie, ainsi que d’autres nouvelles collaboratrices, par Nathalie Rykiel herself parce que l’esprit Rykiel c’est l’esprit de famille. Aujourd’hui, la maison passe pour 80% au groupe Fung Brands Limited et la même Nathalie Rykiel (nommée vice-présidente du conseil d’administration de la société) annonce « Nous avons ouvert les yeux sur le fait que nous sommes arrivés à la fin de notre modèle de gestion familiale« . L’opération devrait permettre « l’ouverture sur de nouveaux marchés« , mais marque la fin d’une époque. Fini l’esprit de famille, l’indépendance  et la french touch. Moi j’dis ça… 🙁

Sources Reuters et AFP

 

La vie...

Week end à la neige

Le temps de la froidure semble s’en être allé. Le thermomètre chatouille le -3° (quasi la canicule). Mini moi 2, « même pas peur » me propose de s’habiller léger et d’abandonner son manteau au bénéfice de la ch’tite veste ultra light. Ben voyons. Pour ceux qui la connaissent, l’idée n’a rien d’étonnant mais il a fallu lui faire admettre (la demoiselle est bélier ascendant bélier si des fois ça vous dit quelque chose…) que c’est encore prématuré. Histoire d’illustrer ce refus évidemment injustifié (têtue disais je), nous avons été faire une escapade dans les Vosges, constater que le temps n’est pas encore à ramasser les champignons ni à sortir les maillots de bain. Neige fraîche et concours de bonhomme, fondue entre amis, veillée devant le poêle, l’hiver n’est pas terminé même si on pourrait imaginer le contraire. Autant en profiter !

Ecrans & toiles

George, I miss you…

Dimanche soir. Ciné de dernière minute. Hop, personne ne me voit, je file discrètement pour un tête à tête avec Georginou. Bon, « tête à tête » faut le dire vite. Déjà, il y a 100 personnes dans la salle qui ont eu la même idée géniale. Mais soit.  J’oublie ta catcheuse blonde et les groupies spectatrices, George et moi on s’aime pour la vie, épicétou. The Descendants donc. Bien que supportrice de « Jean Doudjardin » dans The Artist pour la course aux Palmes, Golden Globes, Baftas, Oscars et autres césars, je me dis que le duel Jean vs George va être aussi serré qu’un corset signé Franck Sorbier.

Le pitch : suite à l’accident de hors bord de sa femme (because à Hawaï on est aussi super malheureux que même Thomas Magnum nous a menti à l’insu de notre plein gré pendant des années, le vilain), Matt King apprend que celle ci avait un amant. Il s’agit désormais de gérer la nouvelle, nouer un semblant de dialogue avec les mômes et accessoirement trouver ledit amant histoire de (au choix) : lui péter la gueule ou l’inviter à venir dire un dernier adieu à Elizabeth avant de débrancher la machine (bouh que c’est triste…).  Georgy enfin dans un rôle profond, tendre et familial en papounet aimant, j’étais prête.

Et là, c’est le drame. L’ennui. La déception. Le vide. George-le-grand qui tombe dans le pathétique chouinard et mollasson. Mou du genou quoi. Je sais que je m’expose à une lapidation en règle en osant critiquer Clooney mais là non. Ca va pas être possible. Quand on aime on pardonne, on se soutient, on lutte ensemble. Mais là, George chéri, qu’as tu été te fourvoyer là dedans ? Non que tu ne sois pas un bon acteur, tu es un des plus grands (par le talent parce que question hauteur tu culmines à 1,79m). Je t’adooore autant en smoking à une table de casino qu’en train de jouer de la capsule dans la boutique du coin de la rue. Le scénario est creux, lent, facile et larmoyant ; la mise en scène est dégoulinante de bons sentiments über mielleux. Je sais, je suis sévère, ne m’en veux pas mais s’il te plait, Georgichou, dis moi que c’était pour dépanner un pote en mal de comédiens pour jouer dans son film et laisse Jean Doudjardin repartir avec sa statuette, il la vaut bien.

Ailleurs

Soleil d’hiver

Stop ! Halte ! L’heure de la rébellion a sonné.  Yenamarre du – 18°, de ce scrogneugneu de diesel soi-disant « grand-froid-proof » qui fige dans la voiture (testé et approuvé par votre Lady Penny, en live  la semaine dernière), de la goutte au nez so sexy et des yeux qui pleurent façon lapin myxomatosé. Du coup, il a fallu employer les grands moyens et m’évader vers mon petit coin de paradis. Là, le temps d’un week end, j’ai retrouvé le ciel, le soleil et la mer, mon cappuccino préféré, la galette des rois (tardive mais tellement bonne), la plage et la balade sur le port avé les copines. Rien que du bon pour revenir affronter les flocons qui s’annoncent.
Allez, je suis pas comme ça, je partage 😉

 

Ecrans & toiles

La vérité, on aurait pu éviter…

Ayé, Eddie, Dov, Serge, Yvan et Patrick sont de retour. A moins de le faire exprès, nul n’a pu éviter la promo super intensive du club des 5 du sentier (pardon, Aubervilliers). En bonnes victimes de la pub, les minis et moi sommes allées subir découvrir le volume 3.  Comme dans le 1 il y a le coup de foudre improbable, cette fois celui de Patrick et la jolie et incorruptible Muriel Salomon (au secours le pseudo clin d’oeil à Rabbi Jacob et « Salomon vous n’êtes pas juive ») ou encore le couffin (x3, même pas peur). Comme dans le 2, on trouve des vilains (les chinois et plus la grande distri), des gentils qui sont ruinés-mais-pas-tout-à-fait-juste-assez-pour-s’en-sortir, Serge le looser qui sauve la mise à tout le monde et un gamin par qui la solution miracle arrive. On gardera quelques répliques sympathiques mais pas forcément inoubliables, accessibles dès la bande annonce (pas besoin de se déplacer sauf à se protéger du froid en cas de coupure de chauffage à la maison). Bref, le scénario ne prend aucun risque et confirme la règle qui veut que le troisième épisode est souvent celui de trop. Dommage…