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janvier 2012

Tendances

Goudemaniaque

Quel est le point commun entre les bonshommes Kodak qui volent les couleurs, Laetitia Casta emplumée sur la façade des Galeries Lafayette, la fille qui rugit de plaisir (naan, il ne s’agit pas de la barre Lion, c’était un piège) grâce à une bouteille de Perrier, Vanessa Paradis en cage en 1992 ou encore Jessye Norman chantant la Marseillaise ? J’avais gardé le meilleur pour la fin avec Grace Jones, la muse absolue. Non, si ? Bravo à vous au fond à gauche,c’est bien Jean Paul Goude, very good (ok elle est facile mais je n’ai pas résisté). Jusqu’au 18 mars, le musée des Arts Décoratifs lui consacre une exposition-rétrospective hallucinante (l’hallucination provient sans doute de la locomotive du bicentenaire dans le hall du musée, fallait le faire). Des croquis aux photos, des pubs aux robes géantes, des chaussures aux talons de 20 cm à la statue de Grace la sublime, il y a de quoi se souvenir et surtout se régaler. A visiter de toute urgence !

Tendances

Apple, un SAV de luxe (épisode 2)

Souvenons nous. Il y a quelques semaines, Apple avait demandé le retour de mon iPod première génération. Un enlèvement UPS plus tard, j’attendais sans vraiment attendre. C’est ainsi qu’un soir, un petit paquet relativement « banalisé » m’attendait dans la boîte à lettres. A l’ouverture, point de courrier long comme Guerre et paix mais un micro mode d’emploi (il est vrai qu’Apple n’est pas réputé pour ses notices à épaisseur modèle dictionnaire) et un new iPod nano. Je ne ronchonnerai pas de nostalgie devant la perte du modèle certes collector mais hélas inutilisable. Le nouveau est moins sexy mais présente l’énooorme avantage de parfaitement fonctionner et d’ajouter de nouvelles fonctions… De plus, le premier annonçait fièrement 4Go tandis que le néo super mini extra compact double la capacité.
Top le SAV Apple 🙂

Tendances

Mon amour de coccinelle

Comme toute fille qui se respecte, j’aime les sacs à main, les chaussures, les polars à dévorer dans le canapé en mangeant des cochonneries yaourts light, les films romantico-gnangnan (au panthéon desquels trônera pour toujours Quand Harry rencontre Sally, épicétou) et… les jolies voitures. Aujourd’hui, le hasard m’a fait une jolie surprise en mettant nez à capot avec la nouvelle Coccinelle made by VW. Oui oui, celle qui le vaut bien et se montre dans le clip de Britney Oups Spears. Sans hésiter, je me suis jetée sur la version 2,0 l TSI DSG et ses 200 petits chevaux (pas de chance, il n’y avait que celle là de dispo). Nous ne sommes pas allées jusqu’à Mexico, mais ma Cox et moi avons fait une petite virée, relativement raisonnable (enfin un peu, pas trop non plus, ça aurait été du gâchis, mais chut, ne le répétez pas, la maréchaussée pourrait mal le prendre). Les minis avaient la même, version rose, mais cette fois c’est maman qui a joué à Barbie 🙂

http://www.dailymotion.com/video/xknam6_britney-spears-i-wanna-go-official-video-hd_music

PS l’article n’est – hélas – pas sponsorisé… mais je suis preneuse s’il reste un modèle orphelin 😉

Mots & notes

A mourir de rire ☺

« Vous avez raté votre vie ? Avec nous vous réussirez votre mort« . C’est ainsi que se présente Le magasin des suicides, de Jean Teulé, bien connu des amateurs de BD. On m’avait parlé du livre (lui aussi sorti depuis un petit moment, j’ai du retard, désolée je me dépêche de rattraper) et je me suis enfin décidée à m’y mettre. Reconnaissons que le sujet a de quoi inquiéter… Mais au contraire : au bout de quelques pages, j’apprends que « les cordes, c’est basique mais efficace. Faudra recommander du chanvre, avec les fêtes qui approchent« , qu’il faut veiller à utiliser de bonnes lames de rasoir (quoique avec des rouillées ça marche aussi « même si vous ne coupez pas assez profond, vous aurez le tétanos« ), ou encore que « l’aristocratie du suicide, c’est le sepukku« . D’ailleurs, monsieur Mishima Tuvache, heureux tenancier de l’établissement insistera sur le fait qu’on ne dit pas hara-kiri, terme argotique et vulgaire. Non mais.

Lucrèce (la maman revêche qui porte si bien son nom et s’y connait en poisons kivonbien), Marylin la fille « indolente et avachie« , Vincent le fils aîné maigrichon et pleurnichard l’assistent dans son sacerdoce. Car comme il le précise « trop de gens agissent en amateurs, (…) on ne meurt qu’une fois (sauf James Bond qui, lui, ne vit que deux fois), alors autant que ce soit un moment inoubliable« . Une famille « normale » donc, investie dans l’entreprise familiale (« Nos suicides sont garantis. Mort ou remboursé« ) et le souci de bien faire. Toute la famille, non, car un marmot appelé Alan résiste et, en bon petit dernier, s’évertue à sourire et chanter au désespoir de ses parents qui l’ont « élevé comme les deux autres, qui sont dépressifs comme il se doit« . Autant dire que le gamin génère un joyeux bazar avec son incurable joie de vivre. Face à la crise, la perte du triple AAA (heureusement que l’andouillette, elle, s’accroche à son AAAAA) et autres coups de mou, une bonne tranche de rigolade ne peut pas faire de mal.

Mots & notes

Pauvre hérisson…

Il a déjà été souvent question ici de l’adaptation, plus ou moins heureuse, de séries en films ou encore du périlleux exercice de l’écriture d’une suite. Rares sont les succès et il faut en général se méfier de ces entreprises bien souvent vouées à un succès tout relatif. Un nouveau sommet a été atteint ce dimanche quand j’ai regardé Le hérisson, avec Josiane Balasko dans le rôle de Renée, la gardienne d’immeuble. J’avais a-do-ré le livre l’Elégance du hérisson, de Muriel Barbery, hélas découvert plusieurs années après sa sortie (malheureuse que je suis, et dire que j’avais failli passer à côté). Paloma, gamine dégourdie, solitaire, surdouée mais perdue dans une famille où elle ne trouve pas sa place vit à côté de Renée, gardienne d’immeuble de son état, supérieurement intelligente, fine et spirituelle mais qui fait tout pour que surtout personne ne le remarque. Vu comme ça, la rencontre paraît improbable mais va donner lieu à des échanges drôlissimes et tendres à la fois. Je n’en dirai pas plus tant l’ouvrage se délecte et qu’il est impossible d’en dire assez sans en dire trop tout en ne le trahissant pas. Vous suivez ? Bref, j’ai depuis lu, relu, prêté et offert ce livre.

On m’avait pourtant prévenue et, de toutes façons, j’aurais du me méfier. Dimanche soir donc, j’ai essayé tant bien que mal de regarder jusqu’à la fin le navet infâme qui lui tient lieu d’adaptation. C’est ennuyeux, économique et sans saveur.  Josiane Balasko ressemble à sa copine Marie Anne Chazel alias Zezette du Père Noël est une ordure à qui elle aurait piqué son tablier. Paloma est accrochée à sa caméra comme une contractuelle à son carnet à souche. Bref, un film à oublier vite fait. En parler plus serait en parler trop 🙁

La vie...

Bye bye sapin

L’heure de la galette a sonné et avec elle le glas du sapin qui trône dans le salon depuis quelques semaines. C’est là que les choses se compliquent. Souvenons nous : 2009, jet (interdit) par la fenêtre et abandon nocturne (tout aussi interdit) ; 2010, free fight avec le préposé à la benne « déchets verts », esquive, dépose et fuite. Après ces expériences extrêmes, le débarrassage du sapin millésime 2011 a été l’occasion d’une procédure « politiquement correcte ». Oui, bon, ne froncez pas les sourcils, rassurez vous, cela restera expérimental, because au final beaucoup moins drôle…

Les minis m’avaient convaincue de l’acquisition d’un sacasapin (« mais si maman, c’est pratique et ça aide une association »). Il faut reconnaître le gabarit du sac (suffisamment énorme pour s’y cacher à plusieurs) et ainsi éviter une décoration « épines friendly » des parties communes. L’emballage a été méthodique et la descente des trois étages (sans ascenseur) sans encombre. Avouons que c’est la première fois qu’un sapin empruntait la voie normale pour son évacuation, ça nous a fait tout drôle. L’insertion dans le coffre s’est également bien passée et point de résine à l’arrivée. Histoire de varier les plaisirs, nous avons changé de lieu de largage. Cette fois, un joyeux préposé nous accueillies avec le sourire, a proposé de nous orienter vers la benne libre et nous a remerciées pour ce geste citoyen. Pfiou, nous avons cherché la caméra cachée mais non, rien de tel. Tout s’est (presque trop) bien passé. Nous nous sommes retrouvées sans sapin certes, mais privées de la séquence fun qui accompagne généralement l’expédition. De là à dire que l’an prochain nous repasserons aux pratiques transgressives, il n’y a qu’un pas 😉

 

La vie...

Bonne année 2012 ♬♪

Voilà, 2011 est fini. 2012 est là. Histoire de me préparer au phénomène, j’étais allée voir Happy new year, qui aligne (en vrac et sans préférence) Robert de Niro, Hilary Swank, Michelle Pfeiffer, Zac Efron (pour les djeuns), Jon Bon Jovi, Catherine Heigl, Halle Berry, Matthew Broderick et Madame (alias Sarah Jessica Parker pour ceux qui n’ont pas renouvelé leur abonnement au magasin People) et quelques autres… Un film guimauve sur une soirée de nouvel an à Times Square. Rien d’inoubliable mais de jolis moments.

  

Une nouvelle année pour voir grandir les minis, cajoler ce petit blog, aller au cinéma à haute dose, dévorer plein de bouquins et surtout partager du temps avec les proches, famille et amis (enfin essayer because avec les emplois du temps sarkozyens…), pour se dire que tout reste possible.