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décembre 2011

Ecrans & toiles

Qu’est mon héros devenu ?

Il était une fois un mythe. Au Panthéon de mes héros trônait l’incomparable James Bond, définitivement version Sean Connery je dois le préciser. George Lazenby avait fait un passage éclair dans « Au service secret de sa majesté« , passage parfaitement oubliable d’ailleurs puisque personne ou presque ne s’en souvient. Roger Moore, tout auréolé de son succès des séries TV so seventies (ceci dit, ma tendresse allait déjà au bad boy néo fortuné mais toujours électron libre Danny Wilde) donnait dans le 200% british. Timothy Dalton, essaie de reprendre le flambeau de Sean le Grand mais sans conviction. L’espoir était revenu avec Pierce Brosnan qui végétait dans la série Remington Steele. Il était certes irlandais mais so smart. Le parcours aurait pu s’avérer sans faute et ébranler la suprématie de Connery. Mais hélas… La James Bond girl de Le monde ne suffit pas n’est autre que Sophie Marceau. Vic de la Boum dans les bras de 007, non « ça va pas être possible » comme diraient les minis moi. Mon imaginaire a buggé. Enfin, Daniel Craig est arrivé. Au risque de me faire dépecer en place publique, je n’accroche pas. Non que l’acteur ne soit pas convaincant. Mais…

Pour la fan que je suis (étais ?), James Bond boit du Dom Pérignon ou du Bollinger, de la « vodka-Martini mélangée au shaker, pas à la cuiller », fume des cigares et des cigarettes, multiplie les conquêtes et conduit une Aston Martin de préférence. Dernièrement, la rediffusion de Casino Royale (millésime 2006, pas 1967)  m’a rappelé que désormais, il conduit aussi une Ford Mondeo et qu’il est partenaire de Coca Zéro. Dans Quantum of Solace, ça ne s’arrange pas, c’est la James Bond girl qui « pilote » une Ford Ka2. Au secours…

James Bond a toujours été un support marketing et les coups de pub faisaient partie du jeu. Oméga, Aston Martin et tous les autres apparaissaient TRES visiblement mais au moins on rêvait un peu. Dans Goldfinger, Pussy Galore est à la tête d’une escadrille féminine et terriblement glamour. On est loin de la Ka, même version 2. James n’est pas le seul frappé puisque la dernière bande annonce de Mission impossible 4 : protocole fantôme, nous apprend que Ethan Hunt carburerait aussi au soda version light… A quand le bandeau 5 fruits et légumes par jour ? Au point où on en est…

 

Tendances

Apple, un SAV de luxe

Au pays de l’informatique s’opposent deux familles, tels les Montaigu et les Capulet : à ma gauche, Bill Gates et Windows, à ma droite, feu Steve Jobs et Apple (la fameuse coopérative fruitière chère à Forrest Gump). Les deux paroisses ont leur adeptes. Certains préfèrent Windows pour sa large diffusion, sa compatibilité et son prix abordable. D’autres sont Apple addicts, adeptes du design, de la déconcertante facilité d’utilisation, des idées visionnaires de la marque, prêts pour cela à sacrifier un organe pour acquérir l’objet du délire. car oui, c’est là que le bât blesse : en terme de tarif, n’est pas amateur de pomme qui veut.

Mais j’ai récemment eu une excellente surprise made in Apple. Il y a bien des années, j’avais reçu du Père Noël un iPod première génération.  Pensez, l’écran était monochrome, il n’existait qu’en noir ou en blanc et il ne contenait QUE de la musique… Ceci dit, c’était l’ancêtre des iPod et iPhone sans lesquels nous ne serions (presque) rien aujourd’hui. L’achat n’est pas récent et le baladeur (si si, le mot existe) avait plus ou moins rendu l’âme, ce qui lui avait valu une préretraite honorable.

Il y a quelques jours, un mail iTunes me demandait de confirmer le numéro d’enregistrement dudit iPod, au motif qu’un défaut avait été constaté sur une série et que, selon, il pourrait être question d’un échange. « Mazette, v’là qu’ils recyclent ! » me suis je dit, ne croyant évidemment pas une seconde que mon vestige était concerné. Surprise donc avec l’arrivé du kit de retour, avec frais de port prépayés par UPS siouplait. Une lettre l’accompagnait, excusant la maison pour les désagréments occasionnés, me priant de renvoyer l’iPod et surtout d’attendre tranquillement l’arrivée du produit de remplacement. Onéreux Apple, certes. Mais avouons qu’en terme de SAV, ce on n’a rarement vu mieux.

La vie...

Le 200ème billet ;-)

Ca y est. L’air de rien, et sans le voir arriver, il est là. Qui donc ? Le déjà 200 ème billet. Depuis mai 2009, ce petit blog est devenu grand (non qu’il soit classé au top 3, même 10, même 50… des blogs influents, rien à voir). Avec les minis moi (mes plus fidèles supporters et redoutables critiques, n’en doutez pas), il est un peu le troisième bébé, le petit dernier. Alors oui, il y a eu des premières fois (attacher une galerie de photos, intégrer une vidéo…), des ratages (ahhh la plantade de la débutante qui a voulu faire tout top vite), des tâtonnements (le chapeau, de dos ou trois quarts profil? une vraie question de fille !), des liftings (ou petits blushings, genre on change un peu mais faut pas que ça se voie hein, que ça reste naturel, pas finir en blog botoxé, raide et figé, pouah), des bouderies (naan, je le sens pas ce post là), des fêtes (les anniversaires des minis), des moments de nostalgie (bonne fête mon Papa), des coups de foudre ciné, musique, expos, amoureux (un vrai). Pour que l’aventure commence, et qu’elle dure, il y a les encouragements des ami(e)s, les commentaires des inconnu(e)s, les clins d’oeil de la famille, la compétence du webmaster et toutes ces petites choses du quotidien qui donnent envie d’écrire, quelques lignes ou des tartines (si, si, je sais que parfois je me laisse aller).


 Au milieu des 200 (premiers) articles, il y a les chouchous (en vrac et sans préférence entre eux) : Partir avec Sergi Lopez, Castle, série de l’été, Inès, Vanessa, Karl et moi, Le camping selon Dsquared², Sapin’rlipopette, Lady téléphone maison (épisode 1 et 2), Y croire ou pas, Un café au paradis, Le joli voyage de Neferpenny, Un blog made in Alsace , C’est la rentrée… Et c’est que le début…

Merci à tous 😉

Ecrans & toiles

Penny ♥ Les Lyonnais

Dimanche, 11h. Plantée devant l’entrée du cinéma, je scrute les affichettes histoire de trouver le programme du jour. Ben oui, au lieu de choisir « avant » ce que je vais aller voir, j’expérimente ces derniers temps le choix de dernière minute. En quelques jours, j’ai vu Les marches du pouvoir (Georgichou et Ryan), l’Exercice de l’Etat (et le toujours génialissime Michel Blanc en haut fonctionnaire qui a le service de l’Etat chevillé au corps), Drive (et re-Ryyyyyan), The Artist ou encore Intouchables… J’opte pour un bon polar à la sauce Olivier Marchal. Sauce qui s’annonce épicée, si je repense à 36 quai des orfèvres ou encore à MR 73.
Le pitch : Un ancien caïd paraît il repenti se voit contraint de revenir à ses bonnes mauvaises habitudes au retour d’un vieil ami (qui ne lui veut pas que du bien).  L’histoire est inspirée de la vie d’Edmond Vidal, à la tête d’un gang de braqueurs qui a officié dans les années 70′. Le casting est alléchant : Gérard Lanvin en patriarche, Tcheky Karyo (le frère d’armes qui fait son come back), Patrick Catalifo (le flic nostalgique de l’époque où les truands obéissaient à un vrai code d’honneur), Lionel Astier, François Levantal, sans oublier Valeria Cavalli.

Je parlais de sauce épicée et n’ai pas été déçue… Agrémenté d’un doigt de Mesrine, une pincée du Parrain, quelques grammes du Grand pardon, Olivier Marchal, plus que jamais maître incontesté du polar à la française nous sert une merveille. De l’hémoglobine il y a et on mesure rapidement le pourquoi du comment du -12 ans. Car oui, il faut avoir le coeur bien accroché devant les interrogatoires et les règlements de compte en famille (un tuyau : pendant les parties de pétanque familiale, évitez les sujets qui fâchent, Obut est fournisseur officiel d’objet contondant à haut pouvoir esquintant). De la même manière, apprenez qu’une carte de crédit ne sert pas qu’à régler ses achats courants ou à tracer une ligne de coke (comme le fait un des lascars) mais peut devenir aussi tranchante qu’une lame de rasoir histoire de sectionner rapidement mais pas proprement une carotide. Edmond Vidal (dit Momon) et son gang n’ont pas de sang sur les mains, du moins pour les braquages qui leur ont été attribués… L’autorité du patriarche est à respecter et les inconséquents qui s’avisent de penser le contraire sont vite fait remis dans le droit chemin. Mais, en parallèle, les amis sont fidèles, la famille est protégée quoi qu’il en coûte et la promesse doit être tenue (surtout celle faite à l’épouse qui supporte, accompagne, comprend et même a fait de la prison par amour). Oui ce sont des malfrats, mais oui on les trouverait presque sympathiques. En tous cas, mieux vaut rester en bon terme…

Gourmandises

Etape gourmande : la pâtisserie Koenig

Marché de Noël, week end 2. La semaine dernière, j’ai égratigné (et non, rien de rien, à ce sujet je ne regrette rien) les trop nombreux commerçants « hors sujet ». Aujourd’hui, parlons d’une étape gourmande, et pour le coup authentique, des adresses strasbourgeoises à ne manquer sous aucune prétexte. Nous avons déjà parlé des bredele (les petites gâteaux fabriqués spécialement pour les fêtes de Noël). N’ayant pas encore commencé la production maison (oui oui, je m’y mets, ne vous inquiétez pas, il y en aura pour tout le monde), je me suis rendue à la pâtisserie Koenig, mon fournisseur officiel de douceurs.
Depuis près de 40 ans, la maison excelle en langhopf, kougelhopf, viennoiseries, tranches au kirsch (miam), pommes de terre (le plaisir des minis moi) et autres macarons, pièces montées… Le midi, on peut aussi y déjeuner et je recommande la bouchée à la reine (sans oublier le plat du jour qui vaut le déplacement).
Non, votre Lady Penny ne se lance pas dans le billet sponsorisé, il ne l’est pas et c’est par pur plaisir que je livre ce coup de coeur gourmand. La pâtisserie (qui a récemment subi un lifting réussi car non hollywoodien) et le petit chalet du Christkindelsmärik sont à votre disposition pour vérifier mes dires. A vos marques, prêts, goûtez !

Un grand merci à Annabelle pour les photos 😉