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novembre 2011

La vie...

Christkindelsmärik, le retour

Vendredi 25 novembre. L’inoxydable (et fort coûteux) Michel Drucker donne le coup d’envoi du marché de Noël strasbourgeois, le Christkindelsmärik. Depuis 1570, il est LA référence. Petits gâteaux, vin chaud, boules et décorations typiques : tout y est réuni pour avancer dans les préparatifs du réveillon. L’an dernier, dans un souci de retour aux valeurs initiales, le mot d’ordre avait été donné de bannir ce qui n’était pas estampillé Elsass touch’, dont les churros (ces délicieux et hyper caloriques beignets espagnols). Exit les churros donc. Qu’on se rassure, la crêpe (bretonne) et la gaufre (liégeoise) ont toujours droit de cité, ouf.
Née à Strasbourg, je pratique le Christkindelsmärik depuis bien longtemps (bon pas si longtemps que ça, n’exagérez rien) et les minis moi m’accompagnent désormais. Notre première incursion d’aujourd’hui a été placée sous le signe de la traque aux petits chalets « pseudo Elsass » et nous n’avons pas été déçues. Entre bestioles en fausse moumoute véritable, super décos made in jsépasoù  ou encore trouvables sans doute l’été sur les plages de Palavas les flots, le choix est vaste. Non qu’il soit déplaisant (affaires de goût) mais sévèrement hors sujet.
Je ne dis pas que le Christkindelsmärik a perdu tout son sens, mais quitte à faire le ménage, il s’agirait de le faire en profondeur. En attendant, rendez nous les churros !

Ailleurs

Le joli voyage de Neferpenny

Novembre. Son climat, ses journées qui raccourcissent trop vite, ses coups au moral (mettons les sur une carence en vitamine D). Il n’en fallait pas moins pour mettre les voiles et partir, sans trop réfléchir (pour une fois). Direction El Quseir, Egypte. Après un atterrissage  à Hurghada et ses 160 hôtels (oups), pas moins de 2 heures de route (rien que ce trajet est une épopée) pour atteindre la zone de largage. Là, des récifs magnifiques, une mer de carte postale (précision, elle est quand même bleue, parce que rouge c’est pas vraiment vrai…), du snorkeling (ou « randonnée subaquatique ») à gogo,  bref  un peu de calme (après la tempête, enfin). Alors pour me faire pardonner d’avoir été absente, voici quelques photos pour réchauffer les jours gris

Ecrans & toiles

When Penny ♥ Ryan Gosling

Depuis quelques jours, votre Lady Penny est toute chose. Plus vraiment goût a rien, l’oeil dans le vague, le coeur dans le coton… Celui qui occupait son coeur depuis des années est aujourd’hui en passe d’être détrôné, désaimé, abandonné, quitté comme un vieux Nokia 8210. Les grandes douleurs sont muettes et c’est dans une dignité toute Queen Elisabéthienne qu’elle vit la fin prématurée d’une love story que chacun pensait inébranlable. La faute à qui ? Au jeune lascar croisé un mercredi soir au détour d’une campagne pour les primaires. Non, je ne parle pas de la guerre fratricide des huiles du PS, mais bien du combat à l’investiture que se livrent le gouverneur Mike Morris et son challenger Ted Pullmann. Le meilleur atout de Morris n’est pas d’être interprété par le toujours sexyssime George Clooney le Grand, mais son directeur de campagne, Stephen Meyers alias Ryan Gosling. Je n’insiste pas sur le film Les Marches du Pouvoir, excellent, d’un George Clooney décidément très inspiré par la politique et ses arcanes. En revanche, le bogosse en question est une belle surprise, du genre qui fait qu’en montant dans la voiture en rentrant on se dit « le film, pas mal du tout, mais l’acteur, waou ».Parfait dans le rôle de l’idéaliste qui se dit que la politique ne se pratique pas sans quelques arrangements avec sa conscience. Exit Clooney, par ailleurs aussi doué pour la mise en scène que pour l’interprétation, mais pour le coup hors de mon champ affectif.

J’en étais là de mon pseudo coup de foudre, quand quelques jours plus tard, je suis allée voir Drive. Ma blonditude n’avait évidemment pas fait le rapprochement avec ledit Stephen que j’avais laissé dans l’Ohio. Et là, la claque. Stephen, ou plutôt Ryan Gosling himself fait son come back dans le rôle d’un pilote/mécanicien/cascadeur au coeur tendre (du moins avec sa jolie voisine Irène et son petit garçon Benicio). Parce que question tendritude, on repassera. Poursuites en voitures, massacre à coup de pieds (pas de tronçonneuse dispo mais on s’arrange), zigouillage en règle, le jeune homme n’aime pas quand on s’en prend à ses nouveaux amis. Un parfum de Pulp Fiction, un zeste de Boulevard de la Mort et une pincée de Kill Bill sans oublier une bande son magnifique. La midinette au coeur de guimauve que je suis reste verte de jalousie bouleversée par le baiser échangé et se dit que jamais, non jamais, elle ne prendra plus un ascenseur sans chercher le type au blouson blanc…

Voilà George, tu restes l’ami de mon petit déjeuner mais désormais mon coeur bat pour le défenseur de la veuve et de l’orphelin (plus version bad boy que celle costume/cravate). Ryan, I love you.

PS Que celles (et ceux) qui trouvent que j’exagère aillent voir le film, on en reparle après 😉


Photos People.fr