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octobre 2011

Tendances

An Apple a day…

« Non, non, céder à la tentation je n’oserai pas. Résister je pourrai. De force de caractère et de raison je saurai faire preuve. ». Voilà, en vrac et sans préférence, les mantras que je me suis répétés depuis le 14 octobre (enfin, même depuis quelques jours avant pour être honnête…). Malgré ce passage en boucle, j’ai craqué et oui, telle l’addict en manque, me suis précipitée chez l’opérateur au nom d’agrume pour acquérir, enfin, le sacro saint Graal, le new über so tendance iPhone 4S. Faible que je suis. Je n’ai aucune excuse, le précédent présentant bien des signes évidents de faiblesse (il faut dire que je ne l’économise pas le pôôôvre) mais le pronostic vital n’était peut être pas engagé et ne se comptait pas en jours. Bon, disons que si, ce qui me dédouane (à peine) de l’achat en question. Pfff…

Reconnaissons cependant qu’il a fallu négocier les fameux points (jamais assez nombreux évidemment), menacer de partir chez Essephar ou Byrouges (la concurrence), pleurer pour le modèle introuvable (because les non-résistants avaient évidemment pré commandé et vidé les stocks dans les premiers jours). L’objet se mérite.

Retour à la maison après avoir fait la fiérote genre « meuh si que je sais faire toute seule comme une grande pour enregistre/synchroniser/programmer ». La sympathique et bienveillante préposée m’avait bien parlé de l’iOS5 et de son nuage. N’ayant pas encore creusé le dossier je me suis demandé s’il s’agissait d’un retour de l’Eyjafjöll mais me suis gardée d’avouer mon ignorance. C’est ainsi qu’il a fallu déballer (le tout petit paquet puisque comme d’habitude, il n’y a PAS de véritable mode d’emploi, « yes you can« ), sauvegarder l’ancêtre (sur iCloud, THE fameux nuage), débrancher, rebrancher, enregistrer, valider, restaurer, redémarrer et espérer ne rien avoir loupé !

Il faut croire que la technologie de feu Steve Jobs est vraiment d’une simplicité biblique puisque, contrer toute attente et sans aide aucune, CA MARCHE ! (J’en entends qui ricanent, mais jusqu’ici je devais faire appel au super pro et que, cette fois, j’ai appliqué la leçon qui m’avait été si souvent répétée : « fais les choses dans l’ordre ». Les bons préceptes sont à pratiquer sans modération.).

Au final, un appareil photo impressionnant, une rapidité surprenante (pensez, le 3GS était quelque peu surchargé et les mises à jour successives ne lui avaient pas toujours fait du bien). Je n’ai pas encore tout exploré, mais il y a de quoi faire. Achat compulsif ? Sans doute. Pas grave. L’essentiel est ailleurs. Il ne reste qu’à tester iMessages, Siri… De quoi occuper le week end !

 

Ailleurs

Les Bleus à l’âme

Dimanche 23 octobre 2011. Après une coupe en demi teinte, la France s’incline 7-8 devant les All Blacks. « Seule la victoire est jolie » disait Michel Malinovski. Rescapés des matches de poule, vainqueurs à (déjà) un petit point du Pays de Galles, la France est à la seconde place. Blacks are beautiful mais le spectacle a été beau, très beau. Merci les Bleus !

Ecrans & toiles

In love with The Artist

Dimanche avec les minis. Histoire de reprendre les bonnes habitudes, nous sommes parties au cinéma pour une nouvelle expérience. Audacieuse il faut le dire, à savoir emmener deux donzelles de 12 et 10 ans voir un film en noir et blanc, muet de surcroit. Quand on sait que dans la salle d’à coté se jouait Un monstre à Paris (avec Vanessa Paradis, M et Gad Elmaleh), le défi était de taille. Les minis ont pourtant joué le jeu et… adoré ! Primo : un Jean Dujardin palmé parce qu’il le vaut bien  :  à la fois drôle, tendre et douloureux dans le rôle de la superstar du muet qui ne veut pas voir que sa carrière est en péril. Deuxio, Bérénice Bejo, plus solaire que jamais. Je l’avais repérée dans OSS117 volume 1 et elle trouve ici un rôle qui lui va comme un gant. Elle n’est que sourire et aurait aussi mérité une jolie récompense. Et puis, dans un presque troisième rôle principal (si si j’ose le dire), il y a Jack. Le jack russell de Georges Valentin. Génialissime compagnon, rigolo au possible, efficace quand on a besoin de lui. Déjà que j’étais fan de ces bébêtes, je risque de craquer sous peu mais je me retiens… Au final, un très beau film, à la fois comédie (musicale) et mélodrame, où on rit beaucoup, où on peut oser une larmichette d’émotion (suis un peu sensible que voulez vous…). Les minis ont beaucoup aimé, leur maman aussi. Rien de tel qu’une séance de cinéma et un vrai bon film pour passer un dimanche apaisant.

Ailleurs

Louise Bourgeois, Fondation Beyeler, Bâle

Il y a quelques jours j’ai emmené les minis moi voir Maman. Non non, pas leur grand mère, mais bien la sculpture monumentale de Louise Bourgeois.
Cette araignée immense (927,1 x 891,5 x 1023,6 cm) n’est pas un hymne à Spiderman mais « le symbole de l’histoire infinie de la vie, dont le principe est de se renouveler constamment : ce qui est réconfortant est aussi menaçant ». Elle est également la représentation du travail de la mère de l’artiste, qui réparait les tapisseries dans l’atelier de son époux.

  

Maman voyage. Après Londres, Paris, Bilbao ou Saint Petersbourg, Maman pose ses pattes dans le jardin de la fondation Beyeler. L’exposition propose d’autres oeuvres de l’artiste, entourées de celles de Roy Lichtenstein (mon chouchou), Andy Warhol ou Alberto Giacometti…

Fondation Beyeler, Bâle
Louise Bourgeois, A l’infini…
3.9.2011-8.1.2012