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juillet 2011

Mots & notes

Désirée et Benny, épisode 2

Les suites sont souvent un exercice délicat. Je m'explique. Le Coeur des hommes 2 est tout aussi excellent que Le Coeur des hommes 1 et on suit avec le même bonheur les tribulations d'Alex, Antoine, Jeff et Manu. Evidemment, les Bronzés du ski est cultissime et personne n'oserait un "ouhai bof, pas terrible" sous peine de répudiation (sauf à être totalement inconscient mais là…). Il y  aussi les navets demi réussites comme Sex and the city 2. Il en va de même pour les bouquins. L'essouflement est un risque. Miss Mécanique conseillait la trilogie des Yeux jaunes des crocodiles qui n'est pas tombé dans ce piège. Récemment, les polars franc-mac' friendly de messieurs Giacommeti-Ravenne ont occupé mes soirées. Le rituel de l'ombre avait piqué ma curiosité, La conjuration Casanova avait été un peu laborieux (sans doute eu égard à la surabondance de passerelles spatio-temporelles alambiquées qui éloignaient de l'intrigue de départ), Le frère de sang s'est perdu dans des palabres sanguinolents sans intérêt, La croix des assassins est toujours bloqué à la page 43 (et risque d'y rester).

Retour aux valeurs sûres donc et surtout au Caveau de famille, la suite de l'excellentissime Mec de la tombe d'à côté. J'avais entre temps dévoré les Larmes de Tarzan, de la même Katarina Mazetti, ma chouchou actuelle. Le Caveau de famille, ou la suite de la love story de Désirée et Benny (la bibliothécaire surdiplômée et l'éleveur bourru). Car oui, après bien des hésitations, nos amoureux dans le pré tentent l'aventure de la vie à 2 et même plus… Je ne déflorerai pas le sujet car il ne faut pas se priver de découvrir l'histoire. Ce qui est certain, c'est que les questions posées sont universelles et que certains passages, par leur justesse, m'ont amenée à vérifier soigneusement qu'il n'y avait pas de caméras chez moi façon Secret Story à l'insu de mon plein gré (tiens, une autre bouse balise estivale qui recommence bientôt…). Ces deux là s'aiment toujours, mais c'est pas simple pour autant. "Je crois qu'il en va de l'amour des hommes comme de l'infarctus des femmes. Il n'est jamais détecté, parce qu'il a de tout autres symptômes". A lire d'urgence.

Le caveau de famille. Katarina Mazetti. Gaïa Editions. Avril 2011.