Monthly Archives

juin 2011

Ecrans & toiles

Bye bye Lieutenant Columbo

24 juin 2011. Peter Falk disparait des suites d’une longue maladie. Depuis 1971, l’année de l’épisode pilote (après une version téléfilm en 1968) il y a 40 ans déjà, il a incarné le lieutenant Columbo. Celui ci était aussi tenace que perspicace, affublé d’un basset hound affectueusement et très originalement affublé du nom « le chien », d’un imperméable inusable (à ce niveau, on oserait « inoxydable »), d’un cigare à moitié entamé  et d’une mythique 403 Peugeot, modèle cabriolet siouplait.

On se souviendra des épisodes avec des guests stars telles Faye Dunaway (qui lui volera un baiser si, si) ou encore Patrick Mc Goohan (le Prisonnier) en entrepreneur de pompes funèbres, sans oublier Jamie Lee Curtis ou encore William Shatner descendu de l’Enterprise. Bien que n’étant jamais apparue, (sauf dans une lamentable série dérivée dont il vaut mieux ne pas se souvenir…) son épouse l’accompagnait dans ses enquêtes à travers de nombreux « comme dirait ma femme » au long des 18 saisons. Elle va se sentir bien seule. So long lieutenant…

La vie...

Bonne fête Papa

Aujourd'hui il va y avoir distribution de pots à crayons en pâte à modeler véritable, de porte photos (soigneusement photoshopées par la maîtresse), de clefs USB (chargées de la dernière super compil' de l'été histoire de se mettre à la page avant les vacances), de dessins à la ressemblance approximative avec le sujet mais faites avec tant d'amour que oui, il se reconnaîtra. 
A tous les papas, à ceux qui le seront bientôt et à ceux qui ne sont plus là mais à qui on pense si fort, bonne fête à tous !
 

http://www.youtube.com/watch?v=mbvv4OLenAI
Mots & notes

Amour noir

"Si on devait tout simplifier, on irait mourir dans les cimetières" dit Noiret à Lhermitte dans les Ripoux. Nul besoin d'aller jusque là et c'est du dernier cadeau de Grand-grand (alias la grand mère des minis moi 1 & 2) qu'il s'agit ici. Que se passe t il quand une jeune veuve intello un peu coincée (si, si) croise le regard d'un fermier à la croisée des pierres tombales de leurs époux et parents respectifs ? On pourrait penser à un remake suédois genre Le bonheur est dans le cimetière mais pas du tout. C'est plutôt la Souris des villes et le rat des champs, le choc culturel version nordique. Car évidemment, passés les premiers échanges tendus, les sentiments s'en mêlent et s'emmêlent.

Au delà de l'histoire d'amour bibliothéco-rurale, c'est bien du couple en général qu'il est question. Entre les espoirs de chacun, les incompréhensions, les maladresses, les effets secondaires de la force de l'habitude, il y a ce quelque chose qui nous dit "soit il n'est pas pour toi, soit il est le seul envisageable". Oui mais…  Ce n'est pas simple pour autant. Encore faut il s'autoriser à y croire et à se risquer.

De la naissance des sentiments à leur confusion (chère à Stefan Zweig), ces deux là se découvrent, s'aiment, essaient de se comprendre. "Quand je n'arrive pas à dormir, je pense que c'est parce qu'en fait je ne lui ai jamais donné sa chance, à l'amour. Je ne suis pas allé jusqu'à penser que je pourrais le placer avant tout le reste". 

Loin d'être triste ou gnangnan, si le texte est grinçant il reste toujours drôle. Ls premières pages s'ouvrent sur Désirée qui invoque Stephen King pour se fâcher contre son crétin de défunt mari qui a eu la mauvaise idée de mourir comme ça, sans prévenir.  Benny collectionne (entre autres) les napperons au point de croix de sa maman. Autant dire que l'association sera détonante. Les seconds rôles sont savoureux comme le voisin de la ferme, un certain Bengt-Göran et sa compagne Violette, pour le coup haute en couleurs ou encore Inez Lundmark la bibliothécaire en chef et néanmoins vieille fille qui collectionne les boites à archives (on est au pays d'IKEA oui ou non ?) ou encore les réparties au millimètre, on ne s'ennuie jamais. 

Un peu d'humour ou d'amour noir qui font sourire et grincer des dents à la fois. A lire et relire.
Le mec de la tombe d'à côté. Katarina Mazetti. Actes Sud. 2009

La vie...

Le Rétrorencard de Lady Pénélope

Une fois par mois, Lady Pénélope a un rencard, ou plutôt un Rétrorencard. Naan, ne s'agit pas de rencontre entre séniors branchés blogosphère, mais bien du rendez vous mensuel des amateurs d'autos (et de motos) anciennes. Si l'idée est née il y a une dizaine d'années, c'est en 2005 qu'elle a pris ses quartiers actuels et est devenue "la plus importante manifestation gratuite du genre en France". Le principe est simple : les heureux possesseurs (ou simples amateurs) de véhicules anciens se retrouvent, le premier dimanche de chaque mois et en toute simplicité, gratuitement et sans aucun engagement sur le parking du Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, pour partager le plaisir de voir et revoir des autos/motos d'exceptions. 

 

 

  

On y croise des DS présidentielles véritables, des combis VW tout droit arrivés de Woodstock ("la voiture de Scoubidou" comme me l'a rappelé mini-moi 2), des Jaguar, des Cadillac, des Bugatti, des MG, des Aronde, des Traction, des Simca, des 2CV, des Coccinelle, des Ferrari et autres… Seule condition, être âgée de 30 ans au moins (la voiture, pas le visiteur…). En effet, en 2007, les organisateurs ont 'recadré" les chose en boutant hors zone les voitures certes exceptionnelles mais hélas trop récentes. C'est ainsi que ce matin encore, nous avons vu une Ferrari California blanche flambant neuve pointer le bout de son joli capot mais devoir se garer  à l'autre bout du parking pour cause de jeunisme. Ici, on a beau être luxueuse, on ne plaisante pas avec le règlement. 

 

Le public est aussi varié que les bolides. Familles avec marmots, couples bobos, groupes de copains ou cyclistes solitaires se croisent au détour des allées. Le rendez vous se veut bon enfant et décontracté et on pourrait presque déplorer l'absence de buvette histoire de prolonger le papotage dominical. Qu'à cela ne tienne, rendez vous est pris pour le mois prochain. Sans faute.

  

www.retrorencard.com