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mai 2011

Gourmandises

L’âge de glaces

L’actualité ne manque pas d’imagination. De la suppression des panneaux annonçant les radars automatiques, passée de « définitivement non négociable sans possibilité de retour, non non tant pis pour vous vilains contrevenants » à « bon ben tout compte fait on va re-réfléchir histoire d’être sûrs que c’est vraiment THE super bonne idée » (et tout ça en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire…) aux tribulations carcéro-sofitelo-dskiennes, il y a de quoi alimenter les conversations. N’oublions pas, au firmament du sujet qui marche à tous les coups, la fameuse question de la prise/perte de poids. Celle ci, à l’approche du bikini-time, déchaine soit gentilles remarques signifiant les progrès dans la lutte anti capitons, soit critique acerbe genre « pas mal mais peut mieux faire, t’as essayé la crémouille machinchose, dans ton cas y a plus que ça », ou encore une stupéfaction non feinte style « ah ouhai, – 2kgs, déjà, je le crois pas » (cette dernière est souvent suivie, en off, de « heureusement qu’elle/il me l’a dit, j’aurais jamais remarqué »). Bref.

Cependant, la valeur absolue du sujet bateau all over the world reste la météo. Au hasard d’un rencontre, avec des connaissances qu’on voit à toutes les Saint Glinglin, avec le cousin du demi frère de la belle soeur de la voisine (sympa mais qu’on ne connait pas si bien que ça…), le fameux « il devrait faire beau ce week-end – non – si – z’êtes sûrs… » reste imparable. Si on affine la chose (notamment en consultant l’Almanach Vermot ou encore le Calendrier du jardinier, on s’aperçoit que tout cela relève d’une tradition multi séculaire. Nous sommes aujourd’hui le 25 mai jour de la Sainte Sophie, alias « Sophie la froide ». Elle intervient, quelques jours après la redoutée intervention des saints de glace Saint Mamert, Saint Servais et Saint Pancrace (respectivement 11, 12 et 13 mai) qui sont régulièrement implorés pas les viticulteurs (alsaciens notamment).

Cette année, les températures tropicales (ou presque) confirment un printemps sous le soleil exactement. Merci Sophie.

En cas d’urgence : www.leglacierfranchi.com

La vie...

12 ans !

12 : mois de l'année, signes de l'horoscope chinois, nombre idéal d'oeufs dans une boîte…
Aujourd'hui c'est Mini moi 1 qui fête sa première douzaine.
Comme elles semblent loin les nuits sans dormir, les débuts plus qu'hésitants dans le périlleux exercice de la purée de carotte über salissante, les démarrages laborieux de la marche à 2 pieds (16 mois et demi siouplait), la petite école, la grande école, le collège… Tout ça c'était hier et aujourd'hui la même donzelle pique dans les affaires de môman (et zyeute les chaussures mais là il y a encore un peu de marge, ouf).
Plein de gros baisers pour ton anniversaire 😉

Ecrans & toiles

The good wife, part 2

 

Il y a quelques mois nous avons pu découvrir la série The good wife, made by Ridley Scott et diffusée rapidement sur M6. J'insiste sur "rapidement" car au rythme de 4 épisodes en moyenne par soirée, il n'avait pas fallu longtemps pour épuiser la saison 1. Elle avait malheureusement rencontré un succès relatif, ce qui m'avait un peu déçue, ayant beaucoup apprécié tant la prestation de Julianna Margulies de retour des Urgences que le scénario original, qui évoquait les tourments de Mr Big, pardon, Chris Noth  en procureur déchu de la bonne ville de Chicago, au prises avec une vilaine histoire de moeurs. Succès mitigé donc, au motif qu'il paraît que l'affaire semblait "tirée par les cheveux"… No comment… 

La vie...

Grandeur et dskadence…

L'heure est au strass, aux paillettes et au champagne à Cannes. L'avenir de DSK, ex-président du FMI et aujourd'hui détenu matricule  1 225 782, se limite désormais au pénitencier de Rikers Island (et pas Guan'panamera…), isolé de ses codétenus et autorisé à 3 visites par semaine (en plus de celles de ses avocats). Le projet Elysée est définitivement à conjuguer au passé décomposé et il risque aujourd'hui un nouveau mandat américain de plus de 70 ans. Drôle d'endroit pour une fin de carrière…

Photos l'Express

Ecrans & toiles

Yes we Cannes

En bonne Woody addict, j'attendais avec impatience la sortie de Midnight in Paris. Pas seulement pour découvrir les dernières élucubrations idées géniales du papa d'Annie Hall, ex de la sublime Diane Keaton ET de la très engagée Mia Farrow. Rappelons (pour  la minute pipole) que cette dernière n'est autre que la mère adoptive de l'épouse actuelle de Woody, devenant par là la belle-mère de son ex mari. Z'avez suivi ? Bon je continue et reviens à Midnight in Paris. Le fameux film a été présenté hors compétition et "on" dit qu'il vaut le coup. Mais voilà, je m'aperçois que la VRAIE question n'est pas de savoir si oui ou non Allen le Grand s'est surpassé mais bien pourquoi Marion Cotillard et Carla Bruni sont absentes de la red carpet. Damned ! Un tel absentéisme est passible de suspension d'allocations, familiales ou autres.

Rater la montée des marches (que pratique divinement Uma la killeuse tous les jours) n'est autorisé que pour des raisons aussi sérieuses qu'exceptionnelles : emprisonnement (ou garde à vue, ça marche aussi) ainsi que Lindsay Lohan l'a tenté en 2010, nuage de cendres volcaniques (des fois qu'Eyjafjallajokull tente un come back mais ça se saurait), grossesse… Concernant ce dernier motif, Marion Cotillard ne laisse pas de place au doute. S'agissant de Carla Bruni-Sarkozy, je ne saurais essayer de percer ce secret (de  polichinelle ?).