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décembre 2010

Ecrans & toiles

When Lady Pénélope met Raiponce

Mini moi 1 étant partie pour un raid raquettes-luge de l'extrême, mini moi 2 s'est empressée de faire jouer la corde (super sensible) de ma fibre maternelle pour me convaincre, à grand renfort de sourires et de mamours, de l'emmener voir Raiponce, le dernier opus de Disney. Non que je n'aime pas les dessins animés, et encore moins les contes de fées, mais bon. Autant je reste fan définitive et éternelle de La belle au bois dormant, Cendrillon, La petite sirène, Blanche Neige ou encore La belle et le clochard, autant les "princes charmants" n'étaient plus vraiment les thèmes de prédilection de la maison du regretté Walt. Fut un temps où Disney nous avait asséné son lourdaud Hercule, véritable ode au marketing léger façon 38 tonnes à côté duquel Sex & the City (surtout 2) semblait dépourvu de toute dimension commerciale. Mini moi a eu raison de mes hésitation et nous sommes parties à la découverte de l'histoire de la jolie Raiponce, alias Rapunzel dans le conte original (comprendre avant "réécriture sévère") des frères Grimm.

Une jolie princesse blonde est dotée d'une chevelure d'or qui garantit la jeunesse éternelle. Il n'en faut pas plus pour que la vilaine sorcière Gothel n'enlève le bébé et l'enferme dans une tour pour l'élever loin du monde. Notons que Gothel est doublée par Isabelle Adjani qui prête sa voix avec succès à la retorse kidnappeuse. Au risque d'essuyer un lynchage en règle, j'avoue ne pas adhérer à cette actrice considérée comme un monstre du cinéma français. Dans ce cas précis, je dirais simplement que la mégère lui va comme un gant… Mais revenons à notre héroïne et à son héros. Le jeune, beau et arrogant voleur Flynn Rider, poursuivi par des acolytes peu sympathiques, se réfugie près de la tour, rencontre la princesse et accepte de l'accompagner au royaume (je fais court mais si je dis tout, mini moi va m'en vouloir de déflorer le sujet donc chut). Evidemment, le voyage n'est pas sans embuches, évidemment belle-moman s'en mêle, évidemment on ne passe pas loin de la cata et évidemment tout finit bien. Il faut dire qu'avec des cheveux pareils, Raiponce le vaut bien (oui elle était facile mais je n'ai pas pu résister…). Cerise sur le gâteau, et pour en revenir à mon affaire de doublage, c'est le sexyssime Romain Duris qui double Flynn dans la version française et là, définitivement, je vote pour. 

Ce qui était au départ la BA de Noël s'est ainsi avéré un joli moment de cinéma : techniquement les effets  servent le film et ne lui servent pas d'alibi, "ni trop, ni trop peu". Les cheveux de Raiponse sont une très belle réussite (je n'ai néanmoins pu m'empêcher d'imaginer les séances coiffage d'une toison longue de plus de 20m mais comme ils sont magiques, ça doit être plus simple qu'avec les crinières auto-nouantes de mes minis). Une histoire de princesse qui reprend l'équation fondamentale sorcière-prince-"ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" pour le bonheur de mini moi 2 (celle qui avait demandé un jour si le prince charmant existait ou pas…) et de sa maman qui est décidément une irrécupérable romantique.

La vie...

Douceurs de Noël

Dans la famille traditions, je demande la grand-mère. Nous sommes à J-12, les sapins s’installent dans les maisons, la neige fait la fortune des enfants et des monteurs de pneus, ainsi que le désespoir des maladroites de mon espèce. Mais au milieu de tout cela, il y a les bredele. Ces petits biscuits alsaciens dont la confection occupe mercredis après-midi et week-ends de décembre avec les minis moi. Une tradition dont les recettes se transmettent sous le sceau du plus grand secret de génération en génération et dont les sujets portent des noms imprononçables, ou presque : Butterbredele, Anisbredele, Schwowebredele ou encore Spritzgebackenes… Des appellations a priori barbares pour des douceurs irrésistibles.

Alors comme nous sommes ici en petit comité et que personne ne répétera rien (je vous fais confiance), voici la recette des Spritzgebackenes (celle de Môman siouplait), à consommer sans modération : 300g de beurre, 250g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 200g d’amandes râpées, 1 oeuf, 250g de farine, 250g de fécule. Un hachoir ou une poche à douille cannelée (attention aux biscotos). Travailler le beurre, le sucre, l’oeuf puis le sucre vanillé et les amandes. Ajouter farine et fécule. Passer au hachoir pour former des S sur une plaque de cuisson couvert de papier sulfurisé. Cuire à feu moyen 10mn. Les essayer, c’est les adopter !

Tendances

Quand les Miss s’écharpent…

"Paris vaut bien une messe" aurait dit Henri IV. "La France vaut bien deux miss"  risque d'être la version 2011.
Car voili voilou, après les Dupond/Dupont, les jumeaux intergalactiques Bogdanoff ou encore Chapi Chapo (les préférés de Geneviève de Fontenay à mon avis) nous voilà affublés de deux miss, rien que ça.  

A ma gauche, suite à une élection présentée par l'inoxydable quoique réchauffé Alain Delon et animée par l'inamovible Jean Pierre Foucault : Miss Bretagne, Laury Thilleman, 19 ans, 1,79m, étudiante, coachée par Sylvie Tellier désormais aux commandes du navire Miss France recette Endemol. Robes à froufrous et coiffures à choucroutes… Une Miss France canal historique.

 

A ma droite, une élection off, salle Wagram, dont la fin a bénéficié d'une diffusion über confidentielle, sur BFMTV… La dame au chapeau drive l'élection de Miss Nationale-Geneviève de Fontenay 2011 et voit le couronnement de Miss Provence Barbara Morel, 19 ans, 1,75m. Une Miss France canal héréditaire ? 

Doit on attendre une phase finale en mode free fight avec bataille à coup d'écharpes en polyester et de couronnes en plastique véritable? Sans oublier l'essentiel, à savoir tout ceci n'a aucun intérêt…