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octobre 2010

Ailleurs

Crache test à la mode belge

Le plat pays (qui n'est pas le mien) ne manque pas d'imagination. Mon passage en Belgique ce week end a été l'occasion de découvrir la nouvelle campagne pour les tests salivaires mise en place par les autorités. Le long des autoroutes sont en effet apparues des affiches avec le slogan Crache test, en 4mX3m siouplait. 

Renseignement pris, cette nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er octobre dernier. Le principe : le même que pour un test de grossesse, mais le test s’effectue au moyen de salive et non d’urine. Les résultats apparaissent après dix minutes au moyen de petites barres : une première barre rose, "de test" pour vérifier que le test a bien fonctionné, une seconde pour indiquer la présence, ou non, de drogues. En cas de résultat positif, le candidat à la sanction se verra bonifié d'une batterie d'examens poussés (en milieu hospitalier cette fois) histoire de confirmer la consommation de cannabis ou autres space cakes… A suivre

Ailleurs

Sean Penn, braveheart

Ma fascination pour les pipoleries m'amène parfois à des découvertes improbables. Un déjeuner à peine comestible pris furtivement entre deux coups de téléphone au travail a ainsi été l'occasion d'une info qui a bien failli me passer inaperçu. Un Cosmo' à l'abandon, qui date du mois dernier ; pouah me direz vous. Oui mais pour accompagner (ou plutôt faire oublier) la barquette simili synthétique qui devait me faire tenir jusqu'au repas du soir, il fallait bien ça. Donc me voici en train de feuilleter ledit canard quand je tombe sur l'un de mes friendly bad boys préférés, Sean Penn. L'homme aux deux Oscars, à l'ex-épouse rencontrée à Santa Barbara (oui bon, pas vraiment mais même si Robin Wright ex Penn était sublime en couverture de ELLE récemment, elle restera à jamais Kelly Capwell, on n'est midinette ou on ne l'est pas), ex-époux lui même de Madonna herself, ennemi public numéro 2 de George W Bush (alias Junior pour les intimes), Sean le magnifique faisait l'objet d'un article sur le drame haïtien.

Et là, entre les clichés qui montrent les ravages du tremblement de terre qui a secoué l'île le 12 janvier dernier, j'apprends que l'acteur de La dernière marche et de Mystic River, l'interprète de Harvey Milk a décidé du jour au lendemain de s'installer à Port au Prince pour prêter secours à la population. De Malibu à Pétionville il y a plus que des kilomètres, un monde les sépare, qu'il n'a pas hésité à franchir. Mieux encore, il a monté une fondation, levé des fonds auprès de quelques amis milliardaires, affrété un avion (seul autorisé à se poser au milieu des gros porteurs militaires), fait intervenir ses amis du showbiz, s'attache à nourrir les gamins le plus sainement possible et, surtout, veille à ce qu'ils aillent à l'école. De Bill Clinon a Hugo Chavez, les huiles politiques sont priées de mettre la main à la pâte pour fournir médicaments et autres produits de première urgence.

Je vous entends d'ici, en train de vous dire "ça y est, elle verse dans le larmoyage industriel et dans la baignoire de bons sentiments". Mais si le type nerveux qui avait l'alcool mauvais a laissé place à un homme d'action et si des gosses livrés à la famine, la peur et la misère peuvent en retirer un peu de réconfort, je veux bien être accusée de sentimentalisme excessif, j'assume. Au passage, une petite visite sur le site de J/P HRO permet de constater que "là-bas", en Haïti, tout cela n'est pas qu'un souvenir et que mon repas "pas terrible" n'est pas si atroce que ça…
Photos Cyberpresse

Tendances

Inès, Vanessa, Karl et moi

5 octobre 2010. Grand Palais. Paris. La maison Chanel présente son défilé Printemps-Eté 2010. 100 mannequins, un jardin à la française et des créations à couper le souffle. Le mien en tous cas. Certes mademoiselle Coco n’est plus là mais son esprit est bien gardé par le redoutable Karl, cerbère bienveillant mais rugissant. Comme toujours, sobriété et élégance sont les maîtres mots et le défilé est grandiose. Voilà c’est dit. Less is more et puis c’est tout. Non ce n’est pas tout car  monsieur Karl, qui n’en est pas à son coup d’essai, accueille sur le catwalk celle qui a incarné pendant des années l’esprit de la Parisienne, de La femme Chanel, mademoiselle Inès de la Fressange herself.

Divine dans une robe aérienne, elle arbore (avec un naturel qui décontenancerait un moine de retour de Katmandou) ses « à peine » 53 ans. Au milieu de tops plus jeunes (souvent), plus minces (parfois) et (toujours) moins souriantes qu’elle, elle retrouve sa place d’icône Chanel absolue. J’ai grandi à l’époque des Elle Mac Pherson, Linda Evanglista, Cindy Crawford, Naomi Campbell (déjà) ou encore Stephanie Seymour. Mais Inès avait une place à part. Peut être pour ce sourire désarmant qu’elle affichait alors que la moue était de rigueur. Inès chez Chanel, c’est comme un retour aux valeurs sûres, à la maison, à ma fashion madeleine. Sans vouloir jouer les rabat joie, je n’ai jamais vraiment compris l’engouement face à Claudia Schiffer, d’ailleurs un jour répudiée et reléguée au rang de « porte manteau » par Karl the Killer. Avec Inès aussi, ce dernier a chanté « je t’aime moi non plus », mais il y a des couples mythiques, que rien ne peut vraiment séparer.

Mais  il y a une autre « femme Chanel » dans ma vie. Je serais tentée de dire Carole Bouquet, qui est loin de se placer en Numéro 5 dans le classement, mais je pense ici à Vanessa Paradis. Le petit oiseau mis en cage par Jean Paul Goude en 1992 a bien grandi mais a toujours gardé sa place rue Cambon. Aujourd’hui, elle revient pour Rouge Coco, toujours aussi gracile en apparence mais plus fatale que jamais (comme me l’a rappelé Jack hier encore…). Mon Chanel à moi s’appelle Inès ou Vanessa, en 1992 ou en 2010. Alors rien que pour le plaisir, un peu de Vanessa millésime 1992 :

Photos lexpress.fr

Ailleurs

Le tolga, kézako ?

Il y a quelques semaines, les minis moi sont parties pour un voyage exceptionnel, direction le Nord de l'Europe. Point de Rovaniemi et de son Santa Park (où le business de Noël atteint des sommets, tant au niveau des coordonnées GPS que du chiffre d'affaire des tours operator), mais Tromsø et le Nordkapp, à la découverte du soleil de minuit, le tolga. Des questions préalables avaient été posées : "mais ça veut dire quoi le soleil qui ne se couche jamais ? on ne dort jamais ? on n'allume jamais la lumière  ?". N'étant pas allée vérifier sur place, je m'en suis remise à leurs témoignages, tant verbaux que photographiques pour illustrer l'affaire. Les superbes images qu'elles ont rapportées parlent d'elles-mêmes…