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mai 2010

Tendances

Qu’est-ce qu’un it-bag cannois ?

Les magazines regorgent de listes de it-bags qu'il convient im-pé-ra-ti-ve-ment d'avoir sous peine de fashion répudiation. Un it-bag, ce serait donc, LE sac qu'il FAUT posséder, en raison de la maison qui l'a créé, de la fashion icône qui ne le quitte plus, de la rareté de l'article…
Le dernier qu'on s'arrachera dès dimanche sur la Croisette : le collector édité par Miu-Miu pour l'ouverture de sa nouvelle boutique cannoise de l'hôtel Majestic, en série ultra limitée de 30 exemplaires, disponible en bleu marine ou rouge pour la "modique" somme de 590€…
Le it-bag du Festival ? Nous le saurons dès mercredi !
Tendances

iDVF

L’été qui commence bientôt (pensée positive donc…) sera peut être l’occasion de (re)découvrir les crations de Diane Von Furstenberg dont entre autres la wrap dress. Céquoidonc ? Madame Diane, en 1974, lance une robe portefeuille en jersey confortable et aux imprimés fleuris. Non, ne grimacez pas en pensant « ça y est, revoilà les tenues mémérisantes de ma grand-mère » qui inspirent autant de glamour qu’une machine à coudre. Pour info, ce modèle (et ses dérivés), a été vendu à plus de 10 millions d’exemplaires et est entré au Metropolitan Museum of Art dans la catégorie Costume Institute ? Rien que ça ! Certes, ne n’est pas ma préférée mais la collection regorge de belles pièces.

Depuis 1997, Diane Von Furstenberg allie vintage et modernité. La collection est fidèle aux codes de la marque avec les jersey de soie, imprimés colorés, robes portefeuille, drapés…
La dernière trouvaille signée DVF n’est pas un vêtement. Il ne s’agit pas non plus d’un accessoire ou d’un parfum. Mes tribulations sur l’Appstore m’ont amenée à découvrir l’application DVF.


Trouver le point de vente le plus proche grâce au GPS et store locator, admirer les collections, twitter ses premières impressions : tout est possible avec Diane. Une application efficace et conviviale. Quel plus joli gadget siglé, et gratuit, à offrir à nos iPhones de fashionistas ?

La vie...

En mai, Lady Pénélope fait ce qui lui plait

Il est arrivé. Le fameux mois de mai à partir duquel il est permis de faire tout ce qui nous plaît.
Allons-y, commençons la liste de ce qui est autorisé par les dictons et autres références sérieuses : cueillir du muguet, sortir les barbecues, recevoir des amis, relire l’intégrale de Stefan Zweig, prendre l’apéritif dans le jardin, somnoler au soleil, sortir le dressing printemps-été et remiser (enfin) pour la saison les bottes et autres manteaux de tous poils. A nous robes légères et sandales, sus aux imperméables…
En quelque sorte, voici venu le temps des rires et des chants comme dirait Casimir et son immuable teint de pêche (ou de melon). Sauf qu’il faut bien avouer que les dieux de la météo ne doivent pas avoir intégré que le mode «pluie et froidure» devrait avoir été désactivé il y a quelques temps déjà. Et ce ne sont pas les trois pseudo journées de micro canicule de la semaine dernière qui vont nous faire croire le contraire. Pour preuve, le dimanche diluvien que nous venons d’essuyer, si j’ose dire…
Bref, après cet hiver qui n’en finit plus de finir, il serait temps que le calendrier reprenne ses droits.
Histoire de savoir si la pensée positive peut jouer sur le climat, je vous propose une expérience inédite. Faisons fi des températures polaires et d’une humidité record, commutons désormais les cervelets sur la position «mois de mai, on y est». En route pour glaces et salades estivales, tenues légères et ballades à vélo. Tant pis si les éléments s’acharnent (et me punissent d’un rhume spectaculaire) au moins, nous aurons essayé de troquer parapluie contre ombrelle…