Monthly Archives

mai 2010

Ecrans & toiles

Robbie for Sinatra ?

La rumeur enfle depuis des mois et l’affaire semble longue à trancher. Martin Scorsese se lance à l’assaut de la forteresse Sinatra, prêt à tenter le biopic du crooner absolu. Des noms circulent, de Leonardo Di Caprio à Johnny Depp. « Je dois maintenant choisir l’acteur qui saura faire revivre Sinatra sur l’écran. Et j’aimerais que ce soit Al Pacino, avec Robert De Niro dans le rôle de Dean Martin. » vient d’annoncer Scorsese. Voilà qui ne promet rien que le meilleur.

Cependant, ne négligeons pas les outsiders qui se profilent, avec au premier rang le chouchou de ces dames (elles se reconnaîtront) et surtout de Tina (la propre fille de Sinatra) George Clooney, l’homme qui évite les pianos volants non identifiés. Pourquoi pas ?

Cependant j’avance une suggestion. Il y a quelques mois, mon amie Skipper m’a fait découvrir les standards absolus de la chanson repris par Robbie Williams en concert à l’Albert Hall. Non au plissage de front intempestif. Oublions ses excès de substances plus ou moins licites, ses tatouages qui lui ouvriraient les portes du festival d’Angoulême, son tube Angel (premier au top des musiques d’ambiance des fêtes de famille, mariages et enterrements confondus) et revenons à l’artiste.

Une voix et une présence exceptionnelles, sans oublier un port de smoking digne des meilleurs James Bond, justifient une candidature spontanée. Le jeune homme ne s’est pas encore essayé au grand écran. Et si c’était l’occasion ?

Photo George Clooney, Sam Jones pour Time Magazine

Ecrans & toiles

Cannes millésime 2010

Ca y est. Cannes a rendu son verdict.
2010 l’année Binoche. Après les honneurs de l’affiche du 63ème festival, Juliette Binoche reçoit la palme d’interprétation pour son rôle dans Copie conforme, déjà sur les écrans. Une nouvelle consécration pour l’actrice qui avait reçu l’Oscar du Second rôle féminin en 1997. Le souhait de la lauréate après cette récompense : se marier peut-être ? Comme quoi une actrice mondialement reconnue reste une femme comme les autres, rassurant non ? Des larmes de joie après celles versées pour le cinéaste Jafar Panahi retenu en Iran.
Chez les garçons, double palme dont une à Javier Bardem (dont je suis fan absolue depuis L’amour au temps du choléra en 2007) pour Biutiful. Larmes encore, celles de Pénélope Cruz, devant la déclaration d’amour du lauréat : la midinette que je suis aurait craqué aussi… Second récipiendaire, Elio Germano dans la Nostra Vita qui place son prix sous un jour plus politique en dénonçant la politique menée dans son pays.
Mathieu Amalric (le chouchou) reçoit le prix de la mise en scène pour Tournée, entouré de ses burlesques actrices. Enfin un peu de gaieté après les larmes diverses et variées et, pour le réalisateur-comédien, un immense sourire de gamin. Et si c’était ça le bonheur ?
La palme va à Uncle Boonme de Apichatpong Weerasethakul. J’avoue ne pas m’y connaître en cinéma thaïlandais et m’abstiendrai de tout commentaire sur le sujet qui m’a l’air un sévèrement « hermétique »…
Quoiqu’il en soit, la France repart avec 3 prix puisque Xavier Beauvois remporte le Grand Prix du Jury pour Des hommes et des dieux avec, entre autres, Michael Lonsdale et Lambert Wilson qui vraisemblablement avait des soucis avec son iPhone pendant la photo finale…

Photos : Mathieu Amalric par Jean Paul Bajard Juliette Binoche, AFP Javier Bardem, Cinémagora

La vie...

Happy birthday mini Lady !


23 mai. L’anniversaire de mini-moi numéro 1 !
Voilà une mini Lady qui grandit bien vite car le temps où la demoiselle savait à peine lire n’est pas si loin. Elle est aujourd’hui une des plus sévères (mais justes) critiques de sa môman et de ses activités bloggesques.
Pour fêter dignement l’événement (parce que tu le vaux bien !) NT1 diffuse ce soir le film Les Thunderbirds avec Ben Kingsley (inoubliable depuis Harem avec Nastassja Kinsky) en méchant, Bill Paxton (Jeff Tracy), Sophia Myles (Lady Pénélope) et Anthony Edwards (Goose de Top Gun ou Mark Greene d’Urgences si, si) dans le rôle du Professeur Hyram « Brains » Hackenbacker.
Gros bisous mam’zelle !

https://www.youtube.com/watch?v=_dPD_CO8rvQ

Tendances

Louboutin sinon rien

Cannes, ses stars, ses paillettes, ses tenues de rêve, ses bijoux griffés directement arrivés de la place Vendôme. Luxe, (pas) calme et volupté qui font rêver. Sur les marches, oserait on imaginer robes copiées, bijoux de pacotille ou escarpins made in China ? Personne évidemment.
Mais qui n’a pas pensé à rapporter un « authentique sac Vuitton » de Vintimille ? Une « Rolex véritable » de Taiwan ? Des « vraies fausses Ray Ban » du Maroc ?
L’industrie de la contrefaçon fait rage et dégage un profit conséquent pour ses organisateurs. Les « autorités » douanières tentent d’enrayer le fléau et détruisent des containers entiers de vêtements, chaussures, accessoires et autres. Dernière nouvelle : l’électroménager est lui aussi touché. Qui veut son aspirateur Dyson pour la somme dérisoire de 80€ ou son lave-linge qui lave plus blanc à la mode roumaine ?

Certains créateurs ont ainsi décidé de mettre des moyens conséquents contre la plaie du faux. Christian Louboutin, l’homme aux semelles rouges, le chausseur des stars, dont bien évidemment au premier rang Carrie Bradshaw qui l’a un temps préféré à Manolo Blahnik, a ainsi lancé sont propre site de lutte. Avec www.stopfakelouboutin.com, il attaque le problème à la semelle, pardon, à la racine. Liste des sites « sensibles », peines encourues en cas de trafic fut-il à taille familiale, guides des structures qui veillent, actualités des opérations d’envergure à travers le monde : tout y est soigneusement répertorié et mis à la connaissance des profanes.
Carrie et des fausses Louboutin ? Certainement pas ! Alors pourquoi nous ?
Rêvons devant www.christianlouboutin.com et imaginons les original red soles s’envoler sur les red carpets.
Tendances

Passer l’été avec Pénélope(s)

Au risque de me répéter, la quête du Graal sac de l'été n'est pas une mince affaire et me préoccupe depuis quelques temps. Le hasard fait parfois bien les choses, pour preuve voici le lauréat d'un casting sévère.
Parmi mes blogs chouchous, celui de Pénélope Jolicoeur tient une belle place sur le podium. Drôle toujours, grinçant parfois, terriblement proche de nos préoccupations so girly sans être gnangnan, le blog de Pénélope me réjouit à chaque fois que j'y jette un oeil. Autant le dire simplement : j'adooore !
Naan, je vous vois venir, ce n'est pas l'homonymie qui me conditionne, ni un pseudo esprit corpo-pénélopien mais voilà, miss Jolicoeur a créé une édition limitée du sac fétiche des Petites… le Chanty. Pourquoi chercher plus loin quand il existe THE sac per-son-na-li-sé ? Le plus épineux sera sans doute de le préserver de l'intérêt qu'il a déjà suscité chez les minis-moi que je devine comploter pour me dépouiller… Prudence !

 

Un de mes strips préférés est celui du passage du portique de l'aéroport, du vécu véritable il y a quelques jours…

Précision pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore (il y en a ?) : en plus de son blog, Pénélope Bagieu (alias Jolicoeur) a déjà publié plusieurs ouvrages dont Ma vie est tout à fait fascinante (un régal), Joséphine ou encore Cadavre exquis (le petit dernier).

 

A découvrir et à lire sans modération.

 

 

 

La vie...

Joyeux canniversaire !

14 mai 2009, Orange Mécanique et Lady Pénélope se sont lancées dans la blogaventure. Depuis, nous avons dit au revoir à Patrick et Michael, recensé les adresses gourmandes (et assumé les dégâts collatéraux), investi les salles de concert et cinéma, dévoré magazines et sites fashionistiquement bien informés et augmenté considérablement la consommation totale de capsules George friendly.
14 mai 2010, le festival de Cannes, qui avait inspiré les premiers billets entame sa 63ème édition et nous inspirera sans aucun doute cette année.
Un premier anniversaire (déjà !) que nous sommes heureuses de partager avec un petit clin d’oeil à Stevie Wonder qui a fêté hier ses 60 ans.

Ecrans & toiles

Looking for Russell

Cannes, dimanche 9 mai.
La Croisette grouille de curieux plus ou moins cinéphiles tandis que Cannes panse ses plaies. Mercredi, les premiers préparatifs des festivités ont été balayés par l'eau et le vent : podiums et autres pavillons se sont envolés en quelques heures. Serait-ce la magie du cinéma ? La volonté de ne pas gâcher la fête (et également de ne pas passer à côté de la manne que représentent ces dix jours) a mobilisé les forces en présence. Dès jeudi matin, les plages étaient couvertes de bonnes volontés (ainsi que pompiers et membres de la sécurité civile) armées d'outils en tous genres pour effacer les stigmates du désastre.
L'effort est récompensé car les terrasses sont sorties comme si de rien n'était (ou presque).
C'est ainsi que nous avons commencé la période festivalière sur le ponton de l'hôtel Carlton, par un brunch aussi savoureusement qu'esthétiquement réussi. L'équipe de Robin Hood (celui de Ridley Scott, est il besoin de le préciser ?) y prépare la soirée d'ouverture de mercredi. Les premiers échos annoncent un excellent film et les attachées de presse ne ménagent pas leurs efforts pour que le grand soir ne démente pas la tendance. Nous ne verrons pas Russell ni Cate mais qu'importe, le parfum de Cannes millésime 2010 plane déjà.
Mention spéciale à Jean-Michel et Jean-François du Carlton qui rappellent que "palace mondialement connu" ne rime pas avec obséquiosité et ronds de jambes inutiles mais bien avec professionnalisme et surtout bonne humeur.
Le Festival peut commencer : silence, on regarde !