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mars 2010

Ecrans & toiles

Filles stories

Le temps passe mais certaines choses demeurent immuables, à quelques exceptions près. Je m’explique. Ces derniers temps les mini moi gagnent leur autonomie, tranquillement mais sûrement, grignotant petit à petit du terrain. Dernière trouvaille «Môman, s’te plaît on peut organiser une pyjama party avec chips, coca et bonbons ?». Et vlan…
Mais si je prends le concept des « copines » au sens large, je m’aperçois qu’il n’a rien à voir avec l’âge. Certes, l’adolescence est propice à rencontrer la SMAPV (comprendre «Super Meilleure Amie Pour la Vie», je me suis renseignée auprès de Mini moi 1) mais l’amitié entre filles n’a rien à envier à celle des garçons.

Prenons Drôles de dames : la série mythique, au moins pour ses brushings, née en 1976 repose sur l’indéfectible amitié de trois collègues (au départ), qui ne se seraient jamais rencontrées sans l’intervention, discrète mais efficace de Charlie. Les divers changements au sein de l’équipe (Sabrina, Kelly, Chris, Jill et autres) n’ont pas pour autant fait varier la fiabilité des rapports.
J’ose un détour, plus business qu’autre chose mais néanmoins redoutablement efficace, par le Girl Power des Spice Girls que l’on a en leur temps comparées (hâtivement) aux Beatles : Posh, Mel C, Mel B, Geri et Emma. Succès éclair peut être, mais produit marketing réussi, le girls band surfe sur l’image du groupe de copines qui réussit et génère la Spicemania.

Pas loin derrière (1996), mais en parallèle avec Joey, Chandler et Ross, on trouve les Rachel, Monica et Phoebe de Friends. Qui n’a pas eu envie de vivre en colocation, façon post ado, dans un appartement new yorkais à deux pas du Central Perk ? Moi si, j’avoue. Les garçons se battent pour la télécommande ou le fauteuil à bascule tandis que les filles se soutiennent malgré tout. Je devrais dire malgré «tous» les vilains princes pas toujours charmants.

Plus récemment, retour à la case le club des filles avec les pas si Desperate Housewives de Marc Cherry. Le gratin de macaroni de Susan, les gosses insupportables de Lynette, les tartes de Bree ou les mini jupes de Gabrielle rappellent qu’on peut être maladroite, mère de famille, monomaniaque ou bombe anatomique sans oublier d’être une bonne copine sur qui on peut compter (surtout pour détester la nouvelle voisine, pas vrai ?).

La petite dernière, c’est Cashmere Mafia, la nouvelle série qui sévit sur M6 et qui s’articule autour des destins croisés de quatre copines de longue date. A suivre…

Mais si tout cela est virtuel, il ne faut pas oublier que, grandes ou petites, à l’heure des réseaux sociaux ou le virtuel fait la loi, la "soirée filles" n’est pas loin de la pyjama party et que les copines, les vraies, sont toujours prêtes à serrer les rangs. Il en va ainsi de quelques unes que je connais, Ijuju, Kopine, Mimine, Neuilly Girl, Sister, Skipper, Tatamy, Thalie… Bien réelles celles là !
Tendances

Dsquared² F/W 2010, j’y étais… presque !

Rendez vous était pris pour le défilé Dsquared² du 26 février. Encore une fois, la perspective de découvrir en VIP les créations de jumeaux géniaux avait alimenté mon imaginaire. La mode, l’Italie, Anna Wintour (si si) tout était réuni pour que la fête soit belle. La maison Dsquared² s’était occupée de tout. Y avait plus qu’à…
Nous voici partis, avec mon complice Junior (prononcer Younior), les appareils photos et les caméscopes en bandoulière sur la route non pas de Memphis mais de Milan. L’arrivée tardive jeudi soir a été refroidie par l’absence des fameux et impératifs sésames pour pénétrer dans le sein des saints, l’Ecole Militaire, sur le corso Italia le lendemain à 9h précises. Mais qu’importe, nous sommes prêts. Le service communication fera son office alors au dodo.

Vendredi matin, no invitations anymore. Aie. Ca se complique. Junior téléphone, mail, envoie signaux de fumée et incantations vaudou mais rien n’y fait. Sachant de source sûre (le siège France) que nous sommes bien inscrits sur THE liste, nous nous présentons à l’accueil. Là un gorille, pardon, un «charmant préposé » nous assène fermement que sans carton point d’avenir. « Si, si, vous êtes sour la liste ma vous né pouvez pas entrrrer sans lé cartoun. Nous avons dou oublier dé vous les fairrre parvénirrr. Ca né sé réprodouira plou, prrromis.». The italian paradox sans doute

Je passe sous silence les péripéties diverses et variées qui nous ont conduits à pouvoir accéder au show au moment du final. La déception est énorme pour Junior dont c’était le baptême du catwalk. Pour ma part, je suis toujours aussi fan des créations de Dean & Dan mais j’avoue qu’à ce niveau de génie, s’adjoindre les services de public relations compétentes relève de l’urgence absolue sous peine (capitale) de faute professionnelle absolue. Car nous ne sommes pas les seuls dont le nom était sur THE liste et dont les sièges (personnalisés) sont restés vides.

Il semble que l’ensemble du défilé était à la hauteur des espérances d’un public dont les looks constituent à eux seuls un spectacle original. Les miennes se reportent sur la prochaine édition pour laquelle nous revendiquons les places à côté d’Anna W. Et toc…