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mars 2010

La vie...

Vive les mariés !

27 mars 2010, malgré la pluie l’humeur est légère puisque nous partons pour un mariage. Une mariée radieuse, un fiancé qui affiche un immense sourire et quatre enfants tout contents d’unir leurs parents. C’était le premier second mariage auquel j’assistais, ou remariage ou mariage tout court puisqu’après tout c’est la première fois que nos deux amoureux se disent oui l’un à l’autre.
Est-ce le fruit du hasard ou de la personnalité des promis, toujours est-il que l’ambiance qui règne dès l’entrée à l’hôtel de ville est très joyeuse. Famille et amis sont heureux de se retrouver. Les rejetons de chaque futur époux participent à la cérémonie, entourant tendrement leurs parents au moment du OUI tant attendu.

Puis direction la chapelle pour une bénédiction. Une amie proche du couple rappelle aux futurs candidats au bac ainsi qu’aux étudiants présents que oui, on peut réussir ses examens ou le permis de conduire du premier coup. Elle précise également que si chacun des mariés a été «recalé» dans sa précédente union, c’est peut être pour se retrouver, aujourd’hui auprès de celui ou celle avec qui le bonheur est possible. Humour et émotion ne sont pas incompatibles, croyez le car toute l’assistance écrase une larmichouille (bien que certains irréductibles s’en défendent).
Petits mots de proches, de leurs enfants, du prêtre qui rappelle que seul l’amour est justification à se lier à l’autre au-delà de toute considération d’ordre moral ou éthique : la célébration est pleine d’émotion et surtout de spontanéité.

Ainsi, je me fais la remarque que les «primo-mariages», contractés à l’aube de la trentaine sont souvent plus conventionnels, plus protocolaires, sans être moins sincères pour autant bien évidemment. Samedi dernier, nous avons assisté à une déclaration d’amour, dictée par l’envie simple et généreuse de partager un peu plus ce sentiment. Famille recomposée oui, mais famille tout court. Qu’on ait 25 ans, 40 ou plus, que ce soit le premier ou le troisième mariage, seule compte la sincérité de l’engagement.
Je sais que je vais encore passer pour une irréductible romantique mais, alors que les minis-moi m’interrogent quant à l’existence du Prince charmant (ou de son équivalent féminin), nos tourtereaux nous rappellent qu’il ne faut jamais hésiter à y croire.
Un bien joli cadeau que vous nous avez fait. Longue et jolie route à vous !
Ecrans & toiles

Bof Bartoli

Dans la famille Bartoli, je demande le petit dernier. Il y avait jusqu’ici Marion, la tenniswoman ou Cécila la chanteuse lyrique. TF1 nous a fait découvrir hier Paul Lawrence / Christophe, le juge d’instruction marginal. Rassurez vous, aucun patrimoine génétique entre les trois, mais un simple hasard patronymique.
Ainsi le juge Bartoli, qui doit compter dans ses cousins (très éloignés) un certain Dr Gregory House au vu de ses remarques légères du genre « j’aime me faire servir« . Mouais, n’a pas le charisme d’Hugh Laurie qui veut…
Car si Stephane Freiss conserve son charme franco français qui lui confère le statut de « jeune premier » à vie (sourire ravageur et regard bleu azur), il arrive bien après la cohorte de représentants de la loi dont le (déjà) juge d’instruction Bruno Cordier (Cordier, juge et flic), la procureur Natacha Amal (Femmes de loi), Julie Lescaut, Jean-Paul Moulin, Navarro (commissaires de police), Isabelle Florent (adjudant chef de gendarmerie, quoiqu’enfin lieutenant dans les derniers épisodes, il était temps…)…
Nous voici donc devant un juge hors norme, voir marginal. Même si l’idée de départ peut s’avérer séduisante je reste perplexe devant les méthodes employées : grimpette dans les arbres pour faire des photos pendant une reconstitution, nécessité de recourir aux services d’un chauffeur en raison de la perte de 53 points au permis, habitude de vivre à l’hôtel (établissement terriblement accueillant et dont le nombre d’étoiles s’apparente à la voie lactée illustrant à coup sur le niveau réel des revenus de la profession).
Alexia Barlier apporte une heureuse note rafraîchissante au milieu de la minceur du scénario, directement héritée des bons conseils de ELLE. Car oui, je me suis ennuyée ferme. Deux enquêtes entremêlées, ou plutôt sévèrement emmêlées, des répliques supposées pleines d’humour, un comédien qui surjoue (si, si, et sachez que cela me coûte de l’écrire), des facilités de scénario bien décevantes.
En gros, le pilote d’une une énième série policière, made in TF1, qui malheureusement ne révolutionnera pas le genre ni n’apportera grand chose de neuf. Dommage…
Mots & notes

Rance music

Ex fan des 8O’s petite baby doll, comme dirait Jane Birkin (ou presque). A l’heure du revival du brushing Elnett qui le valait déjà bien et des tournées RFM party tour, il est bon de revenir aux fondamentaux. Après les pubs, je vous propose ma sélection des chansons kitsch (ou «rances» pour reprendre l’expression de Mimine) qui ont bercé l’adolescente que j’étais. Née en 1972, vous comprendrez que j’étais la cible parfaite de ces productions guimauves qui ont eu leur petit succès en leur temps.

Au top, mon chouchou for ever, le blondinet véritable : un brushing qui a inspiré celui du Prince Charmant de Shrek, des z’yeux bleus façon Michèle Morgan, une jeep lancée dans les vagues sur la plage (waou) : Jean-Pierre François et Je te survivrai : simplement inoubliable.

Seconde place, les pseudo-lovers-qui-n’en-étaient-pas-quoiqu’on-en-a-jamais-été-certains : Elsa et Glenn Medeiros. Plage aussi, mais en version duo, sirupeux à souhaits.


Troisième marche du podium, last but not least : Sophie Marceau et François Valery pour Dream in Blue. Une bluette romantico-gnangnan avec Vic’ de La Boum 1 et 2 pour qui j’ai depuis développé une aversion sérieuse. Profitons de cette mémorable interprétation, brillamment introduite par l’inoxydable Yves Mourousi.


Bref, les compil’ et autres versions plus ou moins remasterisées fleurissent alors ne nous privons pas des originaux qui demeurent des valeurs sûres au royaume de Dave, Dick Rivers et autres…

La vie...

Marathon macarons

ELLE (et bien d’autres) nous met au régime hyper protéiné et aux crèmes minceur. Mais il nous reste encore quelques semaines pour traquer le capiton alors au diable la raison et laissons la gourmandise faire contrepoids aux bonnes résolutions. Plusieurs douceurs sucrées méritent un blind test sérieux et j’ai longuement hésité entre éclair vanille, mille-feuille et d'autres candidats potentiels. Je garde ces sujets d’étude en réserve et me consacre aujourd’hui au macaron, mon chouchou. Rien de neuf sous le soleil me direz-vous et il est communément admis que Ladurée reste THE référence. Mais voilà, des outsiders sérieux se profilent et méritent un examen poussé.
Soyons précis, nous nous consacrerons à un seul parfum (ce qui n’exonère pas d’une dégustation d’autres saveurs) : concentrons nous sur la framboise.

Trois maisons s’affrontent, non à coup de vachettes façon Intervilles mais plutôt à coup de fourchette. En compétition, Ladurée, la maison historique des Champs-Elysées, Pascal Lac et sa boutique située à Nice ou encore Thierry Mulhaupt, un artiste chocolatier strasbourgeois.
Un test a été réalisé, non sous contrôle d’huissier mais sous celui d’amateurs éclairés, peu enclins à de quelconques compromis. On ne plaisante pas avec le sujet.

L'emballage : de petits écrins verts ou noirs chez Ladurée (mythiques), une jolie boite en carton brun chocolat pour Lac, en plastique transparent chez Mulhaupt histoire de réveiller les papilles.
L’aspect : rose sombre chez Ladurée, pratiquement rouge chez Lac, vieux rose pour Thierry Mulhaupt.
Le macaron en lui-même : le Ladurée est léger, assez fin et peu sucré ; le Lac est plus sucré, sérieusement enrichi en amandes mais plus épais tandis que le Mulhaupt est d’épaisseur moyenne, avec un goût de fruit prononcé mais peu sucré.
Le fourrage : Lac réalise une délicate pâte à la framboise, très mousseuse ; le Mulhaupt est plus doux et parfumé, riche en fruits, quant au Ladurée il semble être fourré avec une sublime confiture de framboise.

Au final, la lutte a été rude. En effet, si la version historique n’est pas prête à abandonner la lutte, les nouveaux venus se défendent sérieusement pour une place sur le podium. Mais il semble cependant que comme à l’Ecole des Fans, nous avons ici trois ex aequo. Une bonne surprise qui relance la compétition : il va falloir essayer le chocolat pour les départager… Zut.
PS La première image est une pure merveille (signée Pierre Hermé) qui aurait du entrer dans le panel de dégustation. Nous organiserons une session de rattrapage, promis.
Pascal Lac 18 rue Barla 06000 Nice 09 61 03 66 73 (ne pas hésiter à découvrir la tarte aux framboises)
Ladurée 75 avenue des Champs Elysées 75008 Paris www.laduree.fr
Thierry Mulhaupt 18 rue du Vieux Marché aux Poissons 67000 Strasbourg www.mulhaupt.fr (Attention pains d'épices addictifs !)
Ailleurs

Lady Pénélope on the rock

Après des lustres, pardon, semaines, passées dans le blizzard et la tempête (qui a dit que j’exagère ?) une escapade méditerranéenne s’impose. Direction Monaco, ses casinos, ses boutiques, ses bateaux, son prince…

Nous voici arrivés en principauté à jouer les touristes, appareil photo à l’épaule (pas autour du cou malheureux, vu le poids de l’engin, on risque l’entorse cervicale) et, miracle, lunettes de soleil sur le nez. Tout pour un marathon monégasque car c’est bien de cela qu’il s’agit…

Départ sur le port, près de la piscine, certes peu fréquentée en ce mois de mars ce qui paraît logique du fait qu’elle est en plein air. Quelques courageux se lancent peut être parfois, mais là non, bizarrement personne malgré les 14° qui nous paraissent quasi estivaux (l’effet de contraste avec les derniers jours sans doute). Remontée de l’avenue d’Ostende depuis le virage de Sainte Dévote (bien connu des amateurs de F1) jusqu’au pied du Casino. Incursion au Café de Paris et micro shopping dans la Galerie du Métropole puis descente par les jardins du Casino.

Le retour nous a permis d’apprécier les quelques merveilles flottantes qui peuplent le Port Hercule. Ma préférence à quelques vieux gréements de teck et d’acajou auprès desquels les gros yachts luxueux ne font pas le poids, en terme d’élégance nautique en tous cas. Par exemple Tuiga, le vaisseau amiral du Yacht Club de Monaco, un 15m JI à gréement aurique qui vient de fêter ses 100 ans : superbe.

Une journée de promenade printanière (si, si) qui s’est achevée par une halte récupératrice sur la plage de Passable au Cap Ferrat. Un retour aux fondamentaux pour s’assurer du retour des beaux jours.

Photo Tuiga empruntée au Yacht Club de Monaco
Ecrans & toiles

Fille de pub

Ma fréquentation assidue des salles de cinéma ou ma téléphagie (assumée) sont autant d’occasions de découvrir des films, téléfilms, séries ou autres programmes de qualité aussi variée qu’inégale mais également la pub qui les articule. Qu’on l’appelle réclame, publicité ou autre, elle est là, omniprésente à vanter les mérites d’un produit miracle ni plus ni moins.
Avec Orange Méca’, devant la fameuse machine à café de George (bien que ce petit clin d’œil à peine déguisé ne me fera pas gagner un an de capsules pour autant), nous nous sommes penchées sur nos spots fétiches. Aperçus un jour, en tête pour toujours.

Il y en a beaucoup mais j’en retiendrai trois ici.
Le premier, Ray Charles réalisant son rêve de gosse de conduire une voiture, ici un cabriolet Peugeot. Séquence émotion.

Le second, avec l’inoubliable Marie Pierre Casey qui ne le ferait pas tous les jours mais que la gamine que j’étais attendait impatiemment à chaque passage devant l’écran. Que celui ou celle qui n’a jamais eu envie d’essayer lève le doigt.

Le troisième, dans lequel Christophe Salengro, alors pas encore Président de Groland, n’hésitait pas vanter les mérites de l’auto adhésivité. Et hop, un bond en 1986.

Dalles gerflor

Ecrans & toiles

La môme Marion

Hier soir, les Oscars ont été décernés. En 2008, celui de la meilleure actrice avait été attribué à Marion Cotillard pour son rôle dans la Môme. J’avais à l’époque évité de justesse un lynchage en règle pour avoir avoué ne pas avoir été éblouie par le film. Aujourd’hui encore je suis consciente du risque que j’encours en le répétant mais tant pis.
Comme tout dimanche (surtout quand la température est quasi polaire), le cinéma était au programme. Cette fois, la curiosité m’a conduite chez Rob Marshall et son Nine, une comédie musicale qui met en scène les tourments d’un metteur en scène, hanté par les trop nombreuses femmes de sa vie. Marion Cotillard y incarne Luisa Contini, l’épouse de Daniel Day-Lewis. Elle est entourée par la toujours sublimissime Sophia Loren, Judi Dench (qui délaisse James Bond), Nicole Kidman, Fergie…

Penelope Cruz était ainsi nominée pour l’Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin pour son rôle de Carla, la maîtresse. Mais autant j’aime beaucoup miss Cruz (éblouissante dans Etreintes Brisées d’Almodovar le Grand), autant je déplore que notre Marion nationale n’ait pas été récompensée cette fois. Une interprétation toute en retenue, mais surtout l’occasion d’apprécier une voix magnifique. Nous sommes loin de Taxi et l’actrice joue définitivement dans la cour des Grandes. Certes, elle a su interpréter Piaf (je reconnais la performance) mais là, ses deux chansons sont de véritables bijoux. La première est une douloureuse déclaration d’amour, la seconde arrive au moment de la séparation. Le film est bon mais surtout a voix de la môme Marion prend toute sa mesure et bouleverse le public.



Alors oui, j’étais restée sceptique il y a deux ans devant votre statuette dorée. Mais aujourd’hui je déplore qu’on n’ait pas pensé à vous. Qu’à cela ne tienne, une prochaine fois.