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février 2010

Tendances

Sur un cintre perchée

A l’heure de découvrir les nouvelles collections Automne-Hiver 2010-2011 (ma curiosité étant évidemment affutée telle un couteau suisse multi-tâches), il convient de jeter un œil sur l’accessoire indispensable à la gestion optimale du confort des articles. N’a pas le dressing de Carrie qui veut, certes, mais la place dévolue aux vêtements dans une habitation standard entraîne des épisodes féroces d’arrachage de cheveux. Il manque toujours une étagère, un portant, un tiroir et également… le cintre.

Il en va de ce dernier comme des chaussures ou des lunettes de soleil. Jamais le bon format, plus de pinces, trop petit, pas assez large… De plus, cet outil est souvent particulièrement laid, en plastique ordinaire et propice à se briser à la moindre difficulté pour placer le vêtement dessus. (Là je parle d’expérience, étant réputée pour une délicatesse qui me vaut d’être souvent confondue avec la petite fille de Charles Bronson, bref…).Devant mon désespoir chronique face à ce sujet, une collègue m’a gentiment proposé une solution alternative à l’horreur habituelle en m’indiquant le site http://www.cintre-ecolo.com./ Alternative pour deux raisons. D’une part, le look des cintres est rigolo et change de l’affrosité noire récupérée après pleurnicherie auprès de la vendeuse. D’autre part, ils sont en papier carton recyclé, teints aux encres végétales et personnalisables. Peut être pas les plus jolis mais pratiques et écolos en, tous cas.

Même s’ils sont (semble-t-il) réservés aux professionnels pour l’instant, les cintres écolos accusent une qualité supplémentaire et non négligeable : ils déculpabilisent le shopping compulsif. Que demander de plus ?

Mots & notes

Souris puisque c’est grave

Il y a quelques jours, avec Orange Mécanique, nous sommes allées voir Dutronc (père) en concert. Nous reviendrons sur ce moment exceptionnel mais c’est à un autre artiste, évoqué par Jacques le grand, que je pense aujourd’hui. Car on ne peut pas entendre La fille du Père Noël, J’aime les filles ou les Cactus sans se souvenir du complice qui l’a accompagné à leur sortie, Alain Chamfort.
Car oui, si Alain Chamfort a été lancé par Jacques Dutronc, il a collaboré avec Claude François mais également avec Serge Gainsbourg pour, entre autres, l’inoubliable Manuréva. Parmi ses albums, ma tendresse va à Neuf, sorti en 1993, et plus particulièrement à L’homme qui te veut du bien, un petit bijou.

Le succès est irrégulier et il se trouve sans maison de disque depuis plusieurs années ce qui ne l’empêche pas de remporter une Victoire de la musique du meilleur vidéo-clip pour une réalisation «maison» avec les Beaux yeux de Laure. Comme quoi la créativité n’est pas une question d’argent.

Il y a quelques jours j’ai appris la sortie d’Une vie Saint Laurent, un magnifique album-hommage à Monsieur Yves. Mais au-delà du disque lui-même, c’est la diffusion de celui-ci qui se veut hors du commun. Le CD est disponible sur www.vente-privee.com/ ou en librairie sous forme d’un livre-disque. A l’heure du téléchargement (légal ou non), le bon (déjà) vieux CD est vendu la modique somme de 5,5O€ sur un site de vente en ligne. Mais où va-t-on ? Aucune maison de disque n’a voulu parier sur le talent de Chamfort ? Peut-être. Celui-ci indique cependant qu’il ne se retrouve pas dans l’état d’esprit des majors. Après tout, pourquoi pas ? Qu’importe le support, pourvu qu’on ait l’ivresse.

Tendances

Garbage fashion

On peut être accro à la mode en fashion victim assumée ou simplement apprécier les tendances diverses et variées. A chacun d’adhérer ou non aux créations de John Galliano, Sonia Rykiel, Karl Lagerfeld, Stella Mc Cartney, du regretté Alexander Mc Queen ou encore de Marc Jacobs.
La dernière création de ce dernier pour Louis Vuitton, à savoir le sac poubelle amélioré facturé la modique somme de 1400€ environ m’a laissée sans voix. Je ne traiterai pas ici du oui ou du non à ce déjà it-bag qui génère un buzz des plus efficaces.

En revanche, je vous propose le it-vêtement qu’il FAUT coordonner avec l’objet du délire : le it-gilet. Car oui, au pays du sac poubelle rien de moins que THE gilet de Pierre, amoureusement tricoté main, tricoté cœur par l’inoubliable Thérèse, toujours soucieuse d’allier confort et d’élégance au standard de SOS Amitié .
A coup sûr, cet été, Cannes, Saint Trop’ ou Saint Barth’ seront constellés de Raindrop Marc Jacobs, au bras de starlettes vêtues du gilet über-collector. A vos aiguilles !

Ecrans & toiles

Elémentaire mon cher Robert

Ce n’est pas sans appréhension que je suis allée voir Sherlock Holmes version Guy Ritchie. Ce dernier est en effet plus connu pour son mariage peoplesque avec Madonna que pour ses réalisations. Si Snatch (avec Brad Pitt siouplait) était une réussite, Swept away, avec la Madone en premier rôle, est définitivement à ranger au rayon navet.
Mais je me suis lancée et là, une vraie surprise. Un scénario fouillé, une mise en scène originale qui propose des scènes « prédécoupées », des décors impressionnants au premier rang desquels le Tower Bridge en construction, rien n’est laissé au hasard.

Question acteurs, Jude Law interprète un Dr Watson discret sans être effacé, déchiré entre la jolie Mary Morstan et Holmes qui supporte mal sa nouvelle fiancée. Mark Strong est inquiétant à souhait en Lord Blackwood, mystificateur parfait. Kelly Reilly est Irène Adler, l’amoureuse toxique et manipulatrice à la solde de Moriarty. Un casting au millimètre donc pour un très bon film, servi par une bande originale signée Hans Zimmer.
Au passage, les explications du détective concernant les pseudos phénomènes surnaturels sont à rapprocher de celles du professeur Augustus Van Dusen dans Les enquêtes de la machine à penser de Jacques Futrelle. (Oui, je me répète mais ce livre est un bijou qu’il faut savourer sans modération.).

Mention spéciale à mon chouchou, Robert Downey Jr, en Sherlock hors norme, qui pratique les arts martiaux, teste ses potions sur son chien et vit dans un capharnaüm hallucinant. Certains rabat joie me diront que l’acteur est plus connu pour ses problèmes de drogue, d’alcool et d’excès en tous genres mais qu’importe. Il a ainsi reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie. Et toc. Nous sommes loin des épisodes d’Ally Mc Beal. Il a également joué dans le Good night, and good luck du bienaimé George C. Enfin, dans la série comics, ne pas oublier Iron man (2008), rôle qu’il reprend dans le second volet attendu d’ici le mois d’avril. J’y serai.

La vie...

Ski, friends & sun

Au pays des montres et du chocolat, le temps passe plus vite. Si, si, je l’ai constaté encore une fois lors de l’escapade suisse de la semaine passée. Car oui, les petits sont à l’école depuis à peine 5 semaines que revoili revoilou les vacances alors que le troisième trimestre ne fera pas moins de 11 semaines sans interruption. Ah les subtilités du calendrier scolaire… Que celui ou celle qui y comprend quelque chose n’hésite pas à se mettre en contact avec moi, je suis preneuse de toute information fiable !

Le ski donc. Comme chaque année, la colonie s’est mise en route pour sa destination habituelle. 6 adultes, 8 enfants, rien de moins pour une semaine haute en rigolade. Evidemment, le fondamentaux ont été respectés avec une mention spéciale à notre nouveau camarade qui, dès le premier jour s’est distingué par une mémorable erreur de paire de ski (cf Bernard des Bronzés 2), J 2 une gourance de télésiège (cf Jean-Claude du même film) puis évidemment la perte du groupe (J 3, 4, 5…). Fondue savoyarde, apéros divers et variés (je passe sur les tentatives peu convaincantes de nouveaux breuvages…), gamelles en poudreuse et surtout en série…
Concernant les mini-nous, il y a les accros, les bof-bof et une miss qui clairement préfère les activités aquatiques dans une eau à (au moins) 26°. (Message reçu mam’zelle !).

Les aléas du wi-fi (ben oui, il faut croire que mes net-mésaventures ne s’arrangent pas à l’international) ne m’ont pas permis de poster de billet mais Orange Méca’ n’a pas manqué de rappeler THE rendez-vous de la semaine prochaine avec Madame Sonia chez H&M. Je suis revenue à temps !

Tendances

Lady Pénélope se fait des cheveux

La récente lecture des magazines, blogs et autres supports fashionistiquement affutés m’a conduite à une nouvelle observation. Certes, il est toujours aussi essentiel de se pencher sur la longueur des tenues ou les teintes des imprimés. Mais, et cela rejoint les remarques récentes de m’zelle Méca’, les préoccupations capillaires sont au coeur du débat.
Nombre de unes traitent le problème à la racine. Court ou long ? Blonde ou brune. Ce sont là des considérations toutes primaires.
La dernière trouvaille de nos coloristes n’est rien de moins que le gris. Naan, je ne parle pas de nos quelques mèches argentées qui trahissent l’avancée du temps. Quoique, si on en parle, il ne faut pas oublier cette excellentissime réplique du maître Alain Delon dans Astérix aux Jeux Olympiques « mes cheveux ne blanchissent pas, ils s’illuminent ». Une référence absolue…

Le gris donc. Hormis Françoise Hardy, à qui toutes les couleurs ont convenu, je ne suis pas fan de cette pseudo nouvelle découverte. Hier, Orange Méca’ attirait mon attention sur Abbey Lee, nouvelle chouchou des podiums qui arbore une mèche argentée lors du dernier défilé haute couture de la maison de monsieur Karl. Aujourd’hui, Elle.fr revient sur le dossier avec Pink, adepte jusqu’ici de l’ultra-blond. Evidemment je n’oublie pas la grande prêtresse Kate Moss qui, elle aussi, se lance dans l’aventure. Fashion faux pas ou dénicheuse de tendance, rien n’est tranché. Mais une chose est sûre, je ne suis pas conquise, loin de là.

A contre-courant, nous trouvons Balibulle qui se ose le roux intégral. Je reconnais l’audace de l’entreprise mais l’effet méché-destructuré-pas coiffé me laisse de marbre et là, c’est sûr, c’est non.
Reprenons : gris, bof ; roux, non ; blonette, pourquoi pas ? Cessons de couper les cheveux en quatre. Une seule certitude, il n’est pas obligatoire d’adhérer systématiquement aux propositions appuyées des divers médias qui traitent du sujet. Et si on gardait le droit de ne pas se reconnaître dans THE tendance ?

Tendances

When Penny met Carrie

Ca y est. Car à force d’en parler il y a un jour où ça arrive, où tout devient possible, où on craque. Ce jour est arrivé et j’ai cédé à la tentation, tant pis…
Mais je vois les sourcils se relever, les mines s’inquiéter. Rassurez-vous, le cas Lady Pénélope n’est pas complètement désespéré. Elle a simplement jeté son dévolu sur THE article en soldes. Non pas le machin affreux qu’on n’aurait jamais acheté en temps normal pour cause de fashion faux pas garanti mais bien sur le Graal, cet obscur objet du désir qu’on repère toutes (et tous, parce que les garçons on vous connaît…) dans un magazine, une vitrine, sur la voisine… A chaque saison son lot d’envies irrésistibles avec en tête une pièce unique et inoubliable. Certes, elle est (souvent) inaccessible pour toutes sortes de raisons
.

Alors voilà. Il y a plusieurs mois j’avais découvert, dès l’entrée de saison dans ma boutique de référence, une superbe robe Richmond X. Ouverte dans le dos, munie de bandes telles des rubans, fermée par une fermeture à glissière hallucinante. Mais bon, il faut parfois raison garder et j’avais renoncé à la merveille. Samedi dernier, petit tour de soldes ultimes… Histoire de… Alors que je passe chez Patricia et Bernard (chez qui j’avais déjà trouvé les sandales Dsquared² à côté desquelles la pantoufle de vair de Cendrillon ressemble à des moon-boots tout droit arrivées de Finlande), je la vois. Elle. La robe de mes rêves.
Ce que je n’ai pas précisé c’est que cette petite chose ravissante est portée par Carrie Bradshaw dans Sex and the City (épisode 2) ainsi que je l’avais vue sur cette photo que nous avait proposée Balibulle il y a quelques semaines. De Carrie à Penny il n’y a qu’un pas qu’après tout je n’ai pas hésité à franchir. Alors au diable les varices, me voici nantie d’un superbe robe, glamour, sexy mais toujours élégante que j’ai hâte de pouvoir porter.

Bon, je ne cacherai pas que c’est là que le bât blesse. Il faut une sérieuse occasion pour sortir la merveille de son dressing. Mais qu’importe les talons pourvus qu’on ait l’ivresse. Il ne me reste plus qu’à trouver la soirée adaptée à la robe (et non la robe adaptée à la soirée, ce serait beaucoup trop simple). La petite robe noire est prête.

Photo de Carrie en Richmond X empruntée au site officiel du film