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octobre 2009

Tendances

Lady Pénélope is Douce Amère

Novembre approche. Il est plus que temps de remiser définitivement les vêtements estampillés Printemps-Eté au profit des pulls à col roulé, écharpes, manteaux, bottes et autres accessoires anti-froidure.

Un autre bouleversement accompagne cette transhumance été-hiver, celui du parfum. Il y a quelques années maintenant que le changement de saison s’accompagne d’une modification de mes préférences olfactives. Si l’été est le temps des eaux fraîches en tous genres, de fragrances légères et aériennes, je m’autorise des senteurs plus soutenues, voire capiteuses quand le thermomètre s’effondre.

Depuis 1992, les Salons du Palais Royal de la maison Shiseido abritent les trésors de Serge Lutens, un génie. Dès 1968, ce dernier a collaboré durant 12 ans avec la maison Christian Dior jusqu’à lancer une marque qui porte son nom. Ainsi, en avril 2000 naissent 5 fragrances : Ambre Sultan, A la Nuit, Sa Majesté la Rose, Arabie et Douce Amère. A l’occasion, il faut ab-so-lu-ment visiter ce temple de la création, une pure merveille pour les sens.

C’est ce dernier qui m’accompagne durant les journées d’hiver depuis plusieurs années, suite à un véritable coup de foudre.
La petite histoire veut que Douce Amère a été inspiré à l’artiste par une plante mélangée traditionnellement au thé marocain, l’absinthe, aussi appelée chiba ou encore "fée verte" et qui pousserait, parfois, vers la folie…

On peut être surpris par la forte présence de l’anis au départ. Mais, comme tous les Lutens, et c’est l’une de leurs multiples particularités, il s’agit de "parfums de peau", travaillés avec des essences et des concentrations exceptionnelles qui prennent toute leur dimension au contact de l’épiderme. C’est pourquoi, très rapidement, il devient sucré et me fait penser à la douceur de la cacahuète grillée, au "chouchou" de mon enfance…
Oui, l’hiver approche, il ne s’agit pas d’une considération météorologique (pas assez fiable) mais bien d’une certitude olfactive, Douce Amère est de retour et, avec elle, une sérieuse envie de gourmandise.
Site officiel de Serge Lutens

Comme tout parfum, il s’articule autour de 3 notes. Parlons technique : la note de tête, absinthe, anis et cannelle, la note de cœur, tiaré, jasmin et lys et enfin la note de fond, vanille, musc et cèdre. Tout cela crée un parfum à la fois floral et chaud.

Ecrans & toiles

A Neuilly c’est permis !

A trop tergiverser sur le choix du film, on arrive en retard au cinéma. Voilà comment je me suis retrouvée à choisir, en ultra-dernière minute, entre Le petit Nicolas et Neuilly sa Mère. Le premier ne m’ayant pas laissé un souvenir suffisamment impérissable pour une seconde couche, je me suis rabattue sur le second, sorti il y a déjà un moment, non sans un a priori. Encore un énième film sur l’opposition banlieue vs quartiers chics, mais maintenant que j’y suis…

Un démarrage un peu laborieux, qui s’amorce sur un monologue longuet, est chargé de nous expliquer comment et pourquoi Sami se retrouve propulsé à Neuilly sur Seine. Certes, on n’évite pas les passages obligés, les comparaisons alimentaires, vestimentaires ou de vocabulaires. Oui, l’intégration à Neuilly sur Seine, capitale du 9-2 ne s’avère pas aisée pour le gamin de la cité Ravel de Chalon. Oui, être le beur de service, estampillé Monoprix par des garnements fortunés, est des plus inconfortables. Mais le bonhomme s’en sort bien et, je vous rassure, finira par retrouver sa belle à la fin.

L’intérêt n’est pas là. Tout d’abord, le cousin Charles, s’avère un mini-Sarkozy (il a décidé de devenir Président de la République et puis c’est tout, na) extrêmement prometteur. La directrice de l’école Saint–Exupéry (Josiane Balasko, très en forme) martèle un « travailler plus pour réussir mieux » qui nous rappelle quelque chose. Pour ceux qui se risqueraient à l’oublier, on ne coupe pas sa salade avec son couteau (pour info, ça oxyde l’argenterie). En gros, ce Neuilly serait une espèce de Sarkozy-Land où chaque môme perçoit un manuel UMP au berceau… Au final on obtient une caricature, gentillette mais efficace, ponctuée des chansons de Carlita.

Cependant, si on y regarde de plus près, le scénario est truffé de clins d’œil que les moins de 25 ans ne peuvent pas connaître. Le best : une réplique de Charles, coincé à l’hôpital et qui chouine consciencieusement sur son pauvre petit sort : «je suis un looser, je suis comme Balladur». Derrière moi, deux jeunes filles qui s’esclaffaient devant chaque mot plus ou moins drôle et qui, devant cette réplique ont cet échange surréaliste : «Il a dit quoi ?» – «Je sais pas de quoi il parle, c’est même pas drôle». Ben oui, un clin d’oeil qui remonte à quelques années mais ceux qui l’ont vécu s’en souviennent…


Bref, pas le film de l’année mais un vrai bon moment de bonne humeur, des comédiens sympathiques et inspirés (dont Denis Podalydès, toujours excellent), un film pavé de bonnes intentions : pourquoi pas ?
La vie...

Sébastien Loeb, superchampion !

25 octobre 2009, rallye de Grande-Bretagne, Sébastien Loeb, 35 ans, gagne sa 54ème victoire et aligne un 6ème titre consécutif de Champion du Monde WRC. Rien que ça !

Je ne vous l’ai peut-être encore jamais dit, mais j’adooore les sports mécaniques. Il y a quelques années, la Formule 1, du temps des Prost, Senna et autres Niki Lauda (oui, je sais ce n’est pas d’hier mais bon, c’étaient des dieux du volant), n’avait pas de secrets pour moi. Mais la surenchère de technologie et de business m’a un peu gâché mon plaisir. Je me suis alors intéressée de plus près aux rallyes et au ch’tit français qui y faisait son trou.

En 1999, Sébastien Loeb, accompagné de son inséparable et super-efficace copilote «historique» Daniel Elena, entament une carrière qui s’annonçe époustouflante. En effet, outre le fait qu’il est considéré (à juste titre) comme le meilleur pilote de l’histoire des rallyes, notons qu’il est fidèle en amitié, loyal avec ses adversaires, reconnaissant à son écurie, proche de sa famille et sérieusement sympathique ainsi qu’il m’a été donné de le constater de mes propres yeux et oreilles il y a quelques années.

6 titres consécutifs donc. Il a ainsi annoncé, dès sa descente du podium, que celui-ci était «le plus beau». Il est vrai que vendredi, au départ de la première épreuve, rien n’était acquis car il fallait devancer Mikko Hirvonen d’un pauvre petit point pour gagner le trophée. Et ce petit point, il a fallu aller le chercher !

Pour ma part, je garde un souvenir spécial de la fin de la saison 2006. A quatre grands prix de la fin du championnat, Loeb se casse l’humérus lors d’une sortie à VTT (comme quoi guidon et volant ne se pilotent pas de la même manière, à chacun sa spécialité !). Forfait pour la fin de la saison, il ne peut que suivre les tentatives désespérées de Marcus Gröholm pour remonter son retard de points. Au final, nanti d’une confortable avance de points, il est déclaré Champion du Monde pour la troisième année consécutive alors qu’il est chez lui, en famille. Une victoire dans un fauteuil, au propre comme au figuré…

Bref, aujourd’hui, Séb’ est le plus fort et n’est plus qu’à un titre d’égaler Michael Schumacher en F1 (oui, je sais j’ai dit que j’avais un peu décroché, mais je suis quand même…).

Certes, le championnat WRC est moins médiatisé que la F1, mais nul doute que les fans, ceux de la première heure et les nouveaux, seront derrière le duo Loeb-Elena à partir du 10 février 2010 pour le rallye de Suède. En tous cas, votre Lady Péné y sera ! Encore bravo !

La vie...

Grippe or not grippe ?

Non, ne paniquez pas, je ne vais pas me faire l’arme d’une propagande pro ou anti-vaccination anti H1N1! Celle-ci a déjà commencé pour les personnels hospitaliers. Les sources plus ou moins bien informées («fiables» pourrait également s’appliquer) relayent chiffres et statistiques : où, combien, «ah bon, si peu» ou «tant que ça» ! Dernièrement l’interrogation se porte sur une éventuelle vaccination obligatoire de nos chères têtes blondes. V’là aut’chose…Sans vouloir choquer qui que ce soit, on peut constater que malheureusement LA grippe est devenue le sujet à la mode depuis quelques temps. L’été nous avait permis d’apprendre que Christophe Hondelatte, Virginie Ledoyen ou Benjamin Castaldi avaient été touchés, pfff… Ce n’était plus une Secret Story et les medias ont au contraire diffusé ces infos jusqu’à saturation. Non contents de nous gratifier des love stories des people de tous horizons, on nous accable désormais de leur état grippal ou non. Et ensuite ?

Comme le faisait remarquer un article paru dans la bible de miss Méca (Elle) il y a quelques mois, les dîners en ville offraient l’occasion de demander entre convives banquiers «alors, t’as eu ton Madoff». Aujourd’hui, la version automne/hiver s’articule autour de «alors t’as eu ta grippe» ? Thématique non moins indécente mais qui élargit le nombre de participants à un débat qui ne semble désormais plus réservé aux élites de la haute finance.

 

 

 
Deux points positifs à cette affaire (car oui, il y en a !). D’une part, elle offre l’occasion de revenir sur des notions anciennes mais rassurantes qui, il est vrai, étaient malheureusement sorties des habitudes communes. On voit ainsi fleurir des affiches vantant les mérites de se laver les mains régulièrement, de porter un mouchoir à son nez pour éternuer ou encore de s’abstenir de tousser dans le visage de son interlocuteur (sauf à vouloir attenter à ses jours car, dans ce cas, la grippe a bon dos) : des règles de bon sens et de vie en société sans caractère révolutionnaire en théorie.

Autre point à porter au crédit de THE flu (ben oui, c’est une pandémie, pensons à nos amis anglo-saxons), elle dope l’esprit d’initiative. Pour exemple cette création de masques customisés, dont le bon goût reste à confirmer…

 

 

Sérieusement, cette grippe existe, je ne vais pas le nier. Ce qui est préoccupant c’est l’effet de lassitude qu’elle provoque déjà et qui risque d’affaiblir la réactivité ou la mobilisation au cas où… A vouloir en faire trop, on obtient le résultat inverse. Il y a quelques mois, tous s’inquiétaient de ne pas trouver de vaccin, aujourd’hui, plus de 60% de la population ne pense pas se faire vacciner.

Elle.fr a rappelé hier les principes de base de la prévention au quotidien.

Que penser ? La grippe classique fait des milliers de morts chaque année. La «super-grippe» sera peut-être un feu de paille mais, dans le doute, restons vigilants sans céder à la panique ni l’indifférence…

 
Ecrans & toiles

Le talentueux Mr Damon

1997, Will Hunting, dirigé par Gus Van Sant est un de mes coups de foudre cinéma. Non seulement, j’apprécie le film mais j’aime l’idée que deux copains acteurs, à défaut de trouver rôles à leur mesure, imaginent un scénario qui leur ramène un Oscar à moins de 30 ans.

Matt Damon et Ben Affleck, ou les aventures hollywoodiennes de deux gamins qui ne se quittent plus depuis leurs 10 ans. Ajoutons pour la petite histoire que le second sera vu au bras de la bomba latina Jennifer Lopez avant d’épouser Sydney Bristow (pardon, Jennifer Garner). C’était pour la note people

Mais concentrons nous sur Matt Damon. Après Le talentueux Mr Ripley (1998), il entre dans le clan des fidèles de Steven Soderbergh et tourne les Ocean’s Eleven, Twelve ou encore Thirteen (2001, 2004 et 2007) auprès de George C ou encore de Brad P. Il est également Jason Bourne dans les différentes « Peau » (qu’elles abritent Mémoire, Vengeance ou Mort en 2002, 2004 et 2007…).

Primo, le jeune homme est beau gosse, on n’oserait prétendre le contraire au risque de contredire le très bien renseigné magazine People qui le proclame « Homme le plus sexy du monde en 1997 ».
Ensuite, on le sait talentueux (son Oscar en témoigne, ainsi que le titre d’un de ses films), fidèle en amitié (avec Ben et ses camarades les arnaqueurs de Las Vegas), mari aimant, papa poule et bon acteur en général. Bref, il a tout pour lui…

2009, son dernier opus, The Informant, sous la direction du très prolifique Steven Soderbergh m’a laissée tout d’abord indécise, puis bluffée et enfin conquise.
Le pitch (minimaliste car une telle histoire ne se raconte pas sous peine de voir ma tête mise à prix) : un cadre loyal propose ses services au FBI pour dénoncer une escroquerie géante. Le film commence tranquillement, montrant comment, pourquoi, combien de temps dure l’observation. Au départ, je me suis demandé si l’ennui me guettait, si l’acteur était anesthésié du fait de sa conséquente surcharge pondérale ou si l’ami Soderbergh savait réellement où il voulait aller.

Mark Whitacre, qu’on qualifierait volontiers au départ de benêt intégral, s’avère très rapidement beaucoup plus torturé que prévu. Les tiroirs de l’intrigue s’ouvrent chacun à son tour dans une réalisation taillée au millimètre. Je ne raconterai pas la suite, mais là où on soupçonne l’anti-héros de naïveté compulsive, on se rend compte que celui qui a été manipulé dans l’affaire n’est pas celui qu’on croit. Bipolaire, peut-être, génial surement, en tous cas servi par un Matt Damon très en forme(s) dans une composition remarquable où on ne peut pas dire qu’il mise tout sur son physique. Une Oscarisation est à espérer…

Evidemment , le film ne fait pas l’unanimité et la critique l’égratigne parfois vigoureusement. De mon côté, je dirais que c’est une très belle réussite, un vrai « film politique » comme je les adore. Un mot encore, la dernière scène m’a laissé un peu le même goût que celle du sublime Usual Suspect (sorti en 1995, une référence ab-so-lue) avec Kevin Spacey, et surtout l’envie urgente de le revoir, c’est vous dire !

Tendances

Jolie sous la pluie

Ca y est. Nous y sommes… Après un mois de septembre digne d’un été indien façon Joe Dassin (ou à peu près), nous voici dans les températures pré-hivernales à humidité maximum.

Adieu tongs, paréo et panama (qui étaient déjà remisés depuis un moment il est vrai) et place aux outils de défense massive contre les frimas.
Pour ce week-end de mise en condition, portons notre attention sur les deux accessoires incontournables qu’il convient de se procurer sans délai, l’imper et les bottes.

Qu’il s’agisse d’un imperméable façon lieutenant Colombo, d’un ciré à la manière des pêcheurs bretons ou du trench véritable, il va falloir remettre la main dessus subito presto sous peine de ressembler à un lévrier afghan sous la pluie.


Mes coups de cœur en la matière, le ciré rose de la collection Patty Rain signé Patrizia Pepe ou THE trench Burberry, classique certes mais surtout incontournable, über glamourisé par la dernière campagne avec Emma Watson.

Le complément, la botte en caoutchouc. Non, ne souriez pas ! Le modèle de référence demeure celle de chez Aigle, surtout depuis qu’on la trouve parée de couleurs ou de motifs festifs mais la tendance se confirme vers le modèle Hunter, plus massive certes mais chez qui on trouve la fameuse collaboration avec Jimmy Choo. Sans aller jusqu’à cette série collector, Hunter propose un dégradé de couleurs parmi lesquelles la silver a ma préférence.


A nos dressings pour la transhumance été-hiver de nos chers vêtements !
La vie...

Lady téléphone maison (épisode 2)

Une parole est une parole et je vous avais promis de vous tenir au courant de mes tribulations téléphoniques. Je précise que, pour une fois, je n’aurais pas hésité à faillir à cette promesse, ce qui aurait signifié que tout allait pour le mieux dans le monde de feu Graham Bell.

Mais voilà, il semble que les dieux de la téléphonie, Essephar, Morange et Byrouges se soient ligués contre votre pauvre Lady Penny.

Je vous avais laissés dans le hall de mon immeuble, attendant patiemment THE technicien aux doigts de fée qui devait résoudre séance tenante l’affaire de cette scrogneugneu de Livebox. Evidemment, ce genre d’intervention se situe dans une plage horaire aussi large que la faille de San Andreas, du genre 8h-13h, ou encore 14h-19h, ce qui s’avère extrêmement confortable dans le cas d’une activité professionnelle « standard ». J’avais ainsi mandaté une bonne âme pour veiller au bon déroulement des opérations. Quelques câbles tirés ci et là, un peu de peinture arrachée et le coin de l’écran LCD (format megabig pas encore terminé de payer) griffé (« mais c’est pas grave ça ne se verra presque pas ma bonne dame ») plus tard, on m’annonce que tout est rentré dans l’ordre. Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, « vous disposez désormais de la HD, vous verrez c’est formidable, on a fait tout ce qu’il faut ». Ouf !

Quel bonheur ce soir là de se lover dans un canapé moelleux, armée d’une boite d’After Eight king size (fallait bien ça pour apprécier le navet du jour). Qu’importe le programme pourvu qu’on ait la TNT ! Le bonheur a été court mais intense. Deux (oui, oui, 2) jours plus tard, plus d’internet, une image aussi pixellisée qu’une mosaïque de Chagall, plus de téléphone. Pfff…
En avant pour la pseudo hotline-accessible-via-une-ligne-fixe-qui-est-cuite-because-box-naze et re-carbonisation du forfait mobile… Bref, on me met en relation avec un technicien de niveau 2 (je n’ai pas osé demander combien il y en a, je suis sujette au vertige depuis que j’ai vu les 39 marches du regretté Alfred Hitchcock avec la sublime Kim Novak, je ne vous l’avais jamais dit ?). Celui-ci, étreint par la pitié que je semble lui inspirer, me rassure tel le bon pasteur de Walnut Grove dans la Petite maison dans la prairie, « tout ira bien, je vais m’occuper de vous « . Je ne sais pas s’il en va de même pour toutes les ouailles (pardon les abonnés) de l’opérateur au nom d’agrume mais j’ai osé entrevoir la lumière.

Re-rendez-vous entre 8h et 13h, mais avec un intervenant de niveau 2 (une cohérence toute soviétique), re-mandat auprès de mon sauveur de permanence. Re-intervention et coup de fil sur mon lieu de travail. Je décroche, transportée de joie à l’idée qu’enfin, le niveau 2 allait me sortir de mes limbes moyen-âgeuses et me ramener vers la civilisation. Quelle charmante attention que de m’appeler en direct-live !

Mouais… en fait, il s’agissait de me prévenir « au plus tôt » (tu parles après près de 6 semaines à réciter des incantations vaudoues et à carburer aux huiles essentielles calmantes et apaisantes) que le problème s’avère insoluble. KWA ? « Ben oui, m’dame, quand on a réparé la première fois, on a tout modifié pour la HD, mais il y a une telle perte de débit qu’il vous faut renoncer à la TV. Ben oui, il faut tant de megas pour internet+téléphone+TV. Ben oui, vu l’âge canonique de la fibre, elle ne peut pas supporter la HD, du coup pour vous faire faire des économies j’ai supprimé l’option TV (n’espérez même pas la récupérer c’est impossible) mais vous savez le téléphone et internet fonctionnent, c’est l’essentiel. En cas de besoin, n’hésitez pas à utiliser la hotline, c’est gratuit depuis une ligne fixe »…

Donc voilà où j’en suis. Je peux contacter la hotline, c’est merveilleux. En fait de programme du soir je vais appeler gratuitement toutes les plateformes d’assistance. Waou !
Je suis vilaine car je ne vous ai pas tout dit. Mon niveau 2 a eu la générosité extrême de me donner LE truc pour résoudre ce problème. « Vous n’en sortirez jamais, on ne peut pas revenir en arrière. Si vous voulez regarder la télé, déménagez »…

No comment, je n’en suis toujours pas remise…