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juin 2009

Tendances

Addiction fatale…

Premier samedi des soldes, n’écoutant que mes bonnes résolutions (que je me répète telles des mantras depuis plusieurs semaines) je me suis lancée dans une tentative de "shopping raisonnable". Une évidente contradiction dans les termes, un non-sens, ainsi que je m’en suis bien vite aperçue, à peine sortie de chez moi.
Précisons que j’ai la chance (ou la malchance, tout dépend…) d’avoir pour voisines de sublimes boutiques alignant babies, escarpins, salomés, derbys, mocassins et autres tongs ou nu-pieds. S’y côtoient Prada, Miu Miu, Gucci, Chloé, Christian Louboutin ou encore Jimmy Choo (mon préféré). Je les vois depuis des mois, les unes après les autres, au gré des vitrines offertes.
La sandale à talon Christian Dior a laissé sa place à la ballerine Marc By Marc Jacobs, qui elle-même s’est effacée pour un improbable escarpin Sergio Rossi.
Cette valse des souliers s’est arrêtée et aujourd’hui elles trônent toutes ensemble. Diamonds are a girl best friends disait Marilyn, les chaussures aussi.

J’abandonne mes belles tentatrices pour me diriger vers ma boutique fétiche. Sa fréquentation, épisodique malheureusement, est toujours l’occasion de découvrir des pièces extraordinaires, originales, divinement féminines. Evidemment, les portants sont garnis de merveilles qui ne demandent qu’à vous envelopper de leurs matières douces…
Je récite encore et encore mon hymne (« des chaussures point tu n’achèteras, nul besoin tu n’en as »). Mais quand le drame se noue, on ne l’arrête plus. En quelques minutes, mon sort est scellé.

Depuis quelques mois, je suis de très (trop) près les collections de chez Dsquared2. Les jumeaux Dan et Dean sont, à mon sens, parmi les plus fertiles et imaginatifs créateurs actuels. Leurs défilés combinent élégance, originalité et créativité. Rien d'extravagant, juste sobriété et perfection. Le moindre de leur vêtement ou de leur soulier recèle sa part de génie. En un mot, j’adore.

Alors que je sors, je la vois, elle, celle que je n’espérais plus. La paire de sandales à brides, qui assume son talon de 10cm. Importable ? Même pas. Plus dans ma taille ? Non plus. Elles sont disponibles. Je récite, encore et encore. Peine perdue… N’écoutant que ma déraison, je demande au jeune homme qui me les a proposées de bien vouloir envelopper le précieux Graal. Je n’ai décidément aucune volonté…

Je repars, heureuse et un rien coupable. En rentrant, je croise mes amies de chez Marc, Sergio, Miucca ou Jimmy. Désolée les filles, je ne vous vois plus.
Une autre fois peut-être ?

 
Mots & notes

So long Michael…

Incroyable. C’est le seul mot qui nous est venu, avec Orange Mécanique, quand nous avons appris la nouvelle du décès de Michael Jackson.
Non que nous ayons cru, bien qu’il ait essayé de nous le faire croire longtemps, que la cryogénie et autres caissons à oxygène allaient le rendre immortel.
Mais l’homme aux 750 millions de disques vendus, celui qui allait donner un roi à la pop, le visionnaire que a élevé le clip au rang de court-métrage, le créateur de Billie Jean, Beat it, Black is White, Bad, Say Say Say, Heal the World et autres Dangerous fait partie de l’histoire musicale de tous.
Certains aiment, d’autres adorent ou bien encore détestent. Les turbulences et zones d’ombre de sa vie privée n’ont laissé personne indifférent…
Fred Astaire voyait en lui son héritier. Il a appris les techniques vocales auprès de Diana Ross, a travaillé avec Quincy Jones, Paul Mc Cartney et d’autres parmi les plus grands.
Le 20ème siècle a eu Elvis et Michael. Qui prendra la suite ? Qui relèvera le gant ? Qui parviendra à créer un univers ? Aujourd’hui, nous ne trouvons que peu, ou pas, de candidats…
Une chose est certaine, sa musique est là, abusons-en…
Mots & notes

In my hands

Il fait beau (enfin), nous sommes jeudi (enfin aussi) et la journée a commencé (hasard de la programmation) par l’écoute du petit dernier de Charlie Winston, In your hands. Un excellent présage !
J’avais déjà beaucoup aimé Like a hobo mais j’avoue une tendresse pour ce second titre.
Le jeune homme sera présent sur une impressionnante série de concerts cet été. Des Eurockéennes de Belfort au Monaco Live Music, des Vieilles charrues de Carhaix à la Foire aux Vins de Colmar, aucune excuse pour le manquer.

Avec Orange Mécanique, il est notre coup de cœur bonne humeur !

Tendances

Apple for ever…

Ca y est ! Il est là !

De qui parlons-nous ? Mais évidemment du dernier né de chez Steve Jobs, l’iPhone3G S.
Comme toujours chez la maison à la pomme, un marketing survitaminé a précédé le lancement de l’opération.
Abonnée chez l’opérateur historique depuis la nuit des temps (pensez, à l’époque c’était le OLA, qui ressemblait à s’y méprendre au modèle Fisher-Price, mais pour grands…) et aujourd’hui munie de la version 3G, j’ai reçu environ 18 SMS et 12 emails me ventant l’arrivée imminente de la merveille.
Le modèle actuel ne me quitte pas depuis plusieurs mois déjà. Entre l’agenda, la météo (quoique en ce moment mieux vaut ne pas trop regarder), l’accès à mes emails (qui me vaut d’aller de moins en moins les relever sur mon PC ce qui sature la boite, je l’avoue) et surtout les applications génialissimes du type Shazam ou Facebook, il est devenu « celui qui ne me quitte jamais ».
Vive l’internet illimité et la hotline avec Orange Mécanique !Je me demande d’ailleurs si je ne développe pas une véritable addiction au joujou devant la panique qui s’est emparée de moi la semaine dernière quand je l’ai oublié chez moi en partant au boulot. Mon téléphone me manque et tout est dépeuplé…
La nouvelle version propose toutes sortes de nouveaux gadgets : vidéo, appareil photo 3MP à autofocus intégré, boussole numérique (on est loin celle de Jack Sparrow), intégration d’images et de vidéos dans les messages (il était temps !), dictaphone et autres. La fonction Nike + iPod est enfin accessible sur iPhone. Du coup, plus besoin de prendre mon nano, je vais pouvoir jumeler mon téléphone à mes chaussures supersoniques, waou…

Question design, peu de changement, mais il faut dire qu’il est déjà magnifique.
Comme d’habitude, Apple frappe fort !

La vie...

So sauvage

Créée en 1966, l’Eau Sauvage de Dior reste une valeur sure, une fragrance inoubliable. Depuis des années, on l’a vue incarnée par Johnny Hallyday, Zinedine Zidane ou encore Corto Maltese.

En cette veille de fête des pères, je n’oublie pas que c’est le parfum de mon Papa.
C’est aujourd’hui Alain Delon qui reprend le flambeau et en Dior, je l’adore…
Tendances

J-7 !

La fin du mois de juin est marquée par des éléments qui rassurent quant à la permanence des choses. La fin de l’année scolaire, le fleurissement des parasols sur les terrasses des cafés, l’échappée des tenues estivales qui souffrent de claustrophobie depuis les mois d’hiver et… les SOLDES !

Mot magique des accros du shopping (non, pitié pas celle du film, les autres, les vraies !), déclencheur de crises d’angoisse pour certains, synonyme de fièvre acheteuse libératoire pour d’autres : les soldes ne laissent personne indifférent.
Cependant, à y regarder de près, les soldes « traditionnelles » n’existent plus vraiment.

Il y a quelques années, on attendait fébrilement LA date fatidique qui allait permettre, enfin, de s’offrir ce fameux-petit-haut-ravissant-qui-ira-tellement-bien-avec-ce-pantalon-que-je-ne-sais-jamais-avec-quoi-assortir-c’est-pourquoi-je-ne-le-mets-jamais…
On se préparait pour la lutte ultime : tee-shirt bretelles minimaliste qui permet d’essayer un top sans passer en cabine, une jupe pour enfiler vite fait un pantalon « pour voir », les ballerines qu’on enlève en deux secondes pour vérifier que le 39 est bien la bonne taille (on les a passées au moins trois fois dans les semaines précédentes au moment du repérage mais on ne sait jamais…).

Cette année, les soldes flottantes ont fait leur apparition. Une semaine choisie librement, en dehors des dates imposées par l’Administration, qui permet d’écouler une partie du stock en milieu de saison. -30% en plein mois d’avril ou mai, quelle aubaine !
Depuis plusieurs jours, pour ne pas dire semaines, ma boite à lettres croule sous les cartons et invitations diverses, réservées aux bonne clientes, « privilèges » dans certains cas, VIP dans d’autres.

Avec toutes ces tentations, le budget soldes a considérablement fondu et il a fallu improviser un vide-dressing d’urgence, histoire de faire de la place (version officielle).
Mais rassurez vous, le compte à rebours est lancé et je ne bouderai pas mon plaisir le 24 juin, devant les pancartes qui annonceront -30%, -40%, -50% ou même -80% !